Aller au contenu principal

Gaspillage
Des initiatives pour réduire les pertes alimentaires

Chaque année en France, 10 millions de tonnes de produits alimentaires sont perdues ou gaspillées. Au Sival, plusieurs initiatives permettant de limiter les pertes au stade de la production ont été présentées.

En Pays de la Loire, en 2017, 4 % des pommes et 10 % de la mâche ont été perdues à la récolte, 10 % des pommes en écart de tri, 4 % des tomates lors du calibrage et du stockage. Pourtant, des possibilités existent pour réduire ces pertes. Le don agricole est une première solution. Dans la région, Solaal recense les produits à donner et les propose aux banques alimentaires. « Pour le producteur, le don peut être défiscalisé à hauteur de 60 % du coût de revient dans la limite de 0,5 % du chiffre d’affaires », a précisé Hélène Paucet, animatrice Solaal Pays de la Loire. En Maine-et-Loire, le Jardin de Cocagne Angevin, basé sur le Min d’Angers et supportée par la Draaf et l’Ademe, est depuis 2011 le bras armé de Solaal. L’association assure la récolte des produits donnés, l’enlèvement en cas de besoin de déstockage par exemple en fin d’hiver, le tri et le reconditionnement des produits et leur distribution aux banques alimentaires, dans un restaurant social et sous forme de filets solidaires vendus à un prix variant selon les revenus du bénéficiaire.

Les principaux freins : le temps et la logistique

« Le principal frein est le temps et la logistique, précise Yvon Carrer, gestionnaire don alimentaire au Jardin de Cocagne. Il faut aller très vite pour récupérer les fruits et légumes. Pour des produits sensibles comme les salades, c’est très compliqué. » Dans la région de Saumur, une autre solution est possible avec Valorise, association basée sur le marché d'intérêt national de Vivy, qui achète les écarts de tri des producteurs et coopératives au coût de production et les transforme en soupes ou bocaux. L’association travaille avec les coopératives qui, dans le cadre de leur politique RSE, cherchent à réduire les pertes alimentaires, et utilise leurs camions pour l’enlèvement des produits déclassés.

En 2018, elle veut créer un atelier collectif avec des producteurs locaux pour la transformation en conserves, confitures, fruits et légumes déshydratés. « Cela permettrait d’avoir une offre alimentaire territoriale issue de la valorisation de fruits et légumes déclassés », a souligné Peggy Perralta, fondatrice de Valorise.

Les plus lus

<em class="placeholder">Un bus déposant des saisonniers agricoles dans un verger de pommiers, en région Nouvelle-Aquitaine. </em>
La Pomme du Limousin développe des dispositifs pour recruter des cueilleurs locaux en Haute-Vienne et Corrèze
Avec ses « Points pommes », ses tournées quotidiennes de bus ou encore l’aide d’Action logement, la Pomme du Limousin s…
<em class="placeholder">Des branches d&#039;un noisetier, verger de noisettes. </em>
Noisette et acétamipride : le « choc » de la filière après la censure partielle de la loi Duplomb

Plus que jamais politisé et médiatisé, le débat estival sur l’acétamipride a laissé la filière noisette dans une profonde…

<em class="placeholder">Verger de pommes rouges sur un rang et verte sur l&#039;autre.</em>
Pommes et poires : quelles prévisions de récoltes 2025 en Europe ?

Prognosfruit, qui s’est déroulé début août à Angers, a dévoilé des prévisions 2025 de production de pommes et poires…

<em class="placeholder">Différents types d&#039;abris sont représentés sur Campus fruits rouges. </em>
Expérimentation dans l’Aisne : qu’est-ce que le Campus fruits rouges ?

Afin de développer la culture de petits fruits rouges en France et de pallier le manque de données sur cette production, l’…

<em class="placeholder">Tests sur pommier au CTIFL</em>
Tavelure de la pomme : le biocontrôle n'est pas encore assez efficace 
Des alternatives à la référence cuivre-soufre sont testées en station pour lutter contre la tavelure du pommier. Pour l'instant,…
<em class="placeholder">Jean-Pierre Besson, président du GIE Ail Drômois, observe la récolte d&#039;ail 2025.</em>
Ail de la Drôme : des rendements pénalisés par les fortes chaleurs

Au GIE L’Ail drômois, on constatait mi-août un manque de calibre sur les bulbes récoltés cette année. Mais pour l’instant la…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site filière Fruits & Légumes
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière fruits & légumes
Consultez les revues Réussir Fruits & Légumes et FLD au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière fruits & légumes