Carotte - Le désherbage devient une stratégie
Avec la disparition de certains herbicides, le désherbage de la carotte devient une préoccupation permanente et demande une prise en compte stratégique des itinéraires culturaux, de la rotation et d’autres moyens de lutte comme le binage.
Avec la disparition de certains herbicides, le désherbage de la carotte devient une préoccupation permanente et demande une prise en compte stratégique des itinéraires culturaux, de la rotation et d’autres moyens de lutte comme le binage.
Même si pour la campagne en cours, le désherbage de la carotte n’apparaît pas comme préoccupant pour les producteurs du Sud-ouest, de nombreux professionnels de Gironde et des Landes ont participé à un « tour de plaine » consacré à ce sujet début juillet et organisé par Invénio. Car le désherbage fait partie des étapes importantes dans l’itinéraire de cette culture qui s’avère délicate à protéger contre les mauvaises herbes. En effet, lente à émerger et à « couvrir le sol », la carotte est une culture peu compétitive vis-à-vis des adventices. De plus, son manque de vigueur rend parfois les jeunes plantules sensibles aux herbicides avec des risques de phytotoxicité. Le désherbage est aussi tributaire des conditions climatiques, notamment de l’humidité du sol, et des itinéraires techniques comme le bâchage (et débâchage) des carottes précoces. Pour tous les professionnels, l’enjeu final est de limiter la présence des mauvaises herbes pour faciliter la récolte. En effet, l’état d’enherbement de la parcelle conditionne directement l’organisation du chantier de récolte et peu engendrer des difficultés d’arrachage jusqu’à imposer la récolte par le sol, beaucoup plus lente et coûteuse que la récolte par les fanes.
Lire notre article sur Réussir Fruits & Légumes n° 320