Ça va être compliqué...
Selon une étude publiée dans Nature Communications, nourrir la planète en 2050 grâce une production agricole 100 % biologique, sans modification de comportement alimentaire, sera très difficile. Cela nécessiterait d’augmenter de 16 à 33 % les surfaces cultivées, accroissant dans le même temps la déforestation de 8 à 15 %. Malgré des impacts environnementaux positifs du bio, notamment de la non-utilisation des pesticides, les chercheurs qualifient cette solution de « non viable ». « La conversion à l’agriculture biologique pourrait avoir le potentiel de répondre à la demande alimentaire mondiale, et de le faire de façon durable, mais seulement si le gaspillage alimentaire et la production de viande sont réduits », résume Nature Communications.