Aller au contenu principal

Recherche
Blue Whale sur la piste de la “pomme zéro résidu”

Un programme de recherche, visant à réduire au maximum les résidus des produits phytos sur les fruits, est étudié aujourd’hui par le pôle de compétitivité Agrimip Sud-Ouest Innovation.

Le groupe Blue Whale, en Tarn-et-Garonne, est “chef de file” d’un projet de recherche baptisé Innopomm, initié il y a plus d’un an avec deux entreprises du département : Absoger, qui fabrique des appareils pour conserver les f&l en atmosphère contrôlée et ULO (ultra-low oxygen), assurant une gestion totale des gaz dans les chambres froides, et le groupe MAF RODA, spécialisé dans la conception de systèmes de calibrage, conditionnement, palettisation et manutention de f&l frais. Participent également Météo France, le Cefel (Centre d’expérimentation en f&l de Midi-Pyrénées) et quatre laboratoires de recherche toulousains*. « L’objectif de cette démarche, qui concernera tout d’abord la pomme, est de limiter tous les résidus, tout au long de la chaîne de production, du champ au consommateur, explique Lucie Molina Nouaillac, responsable export chez Absoger. Nous en sommes encore au tout début du projet, mais celui-ci devrait donner aux entreprises investies dans la démarche, une longueur d’avance sur leurs concurrents. » « Aujourd’hui, la qualité des produits, liée à l’application de cahiers des charges très exigeants, est acquise, précise Christophe Belloc, président de la coopérative Stanor, membre de l’union Blue Whale. Ce que nous recherchons, c’est l’excellence. Lorsque nos clients de la grande distribution anglaise visitent nos vergers et nos installations, ils nous demandent ce que nous faisons pour le développement durable. C’est ce qui les intéresse désormais. Les exigences des Allemands vont aussi bien au-delà de celles imposées en France. Certains taux de résidus sur les fruits doivent être cent fois plus faibles que chez nous, ce qui rend l’accès à ce marché très difficile. C’est pourquoi nous mettons beaucoup d’espoir dans le projet Innopomm, dont toute la filière fruit tirera d’importants avantages concurrentiels. Dans l’intérêt de tous, l’agriculture doit à présent être la plus saine et la plus durable possible. » Le comité de labellisation d’Agrimip (lire aussi p.4) se réunit mardi 15 novembre pour étudier le dossier, dont l’enveloppe globale se monte à 3,5 M€. S’il est validé, il sera déposé fin novembre auprès du Fonds unique interministériel (FUI), qui donnera une réponse quant à son financement potentiel, en mars 2012.

* A savoir Laas-CNRS (laboratoire d’analyse et d’architecture des systèmes), ENSIACET (école nationale supérieure des ingénieurs en arts chimiques et technologiques), Enseeiht (école nationale supérieure d’électrotechnique, d’électronique, d’informatique, d’hydraulique et des télécommunications) et ENSAT (école nationale supérieure agronomique de Toulouse).

Les plus lus

« L’asperge est une culture rentable si on maîtrise ses charges » : dans les Landes, la coopérative Maïsadour à la recherche de producteurs d’asperges

Dans les Landes, la coopérative Maïsadour recherche 3 à 4 producteurs d’asperges en projet d’installation ou de…

Boîtes de légumes petits pois et haricots verts d'aucy de la gamme Bien cultivés avec le logo Origin'Info.
Baisse de la consommation des légumes en conserve : comment d’aucy (coopérative Eureden) entend s’adapter ?

Face à la baisse des ventes de légumes appertisés, la coopérative d’aucy, filiale du groupe breton Eureden prévoit une…

Pommes : comment Blue Whale entend dynamiser le rayon pommes ?

Redynamiser le rayon pommes pour faire face à la baisse de consommation de ce fruit : c’est la mission que s’est donnée…

Haricots verts destinés à la surgélation dans une usine Gelagri.
Légumes surgelés en Bretagne : pourquoi Gelagri (Eureden) et Greenyard se rapprochent ?

Gelagri Bretagne et Greenyard Frozen France ont annoncé le 27 mars être entrés en négociation exclusive en vue d’un…

récolte de clémentines de Corse, manuelle
Changement climatique : pourquoi le CGAEER estime que la relocalisation en fruits et légumes en France sera limitée ?

Un rapport du CGAAER s’est intéressé au potentiel de la France en fruits et légumes dans un contexte de changement climatique…

Montage de trois photos : portrait de Serge Le Bonniec ; des palettes de choux-fleurs ; un entrepôt vue de dehors avec un camion
« J’ai toujours su qu’un jour je reviendrai dans ce métier passionnant qu’est l’expédition de fruits et légumes » : Serge Le Bonniec, expéditeur de légumes à Paimpol

En Bretagne, rencontre avec Serge Le Bonniec, un « gars du pays de Paimpol », tombé dans la marmite des fruits et…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site filière Fruits & Légumes
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière fruits & légumes
Consultez les revues Réussir Fruits & Légumes et FLD au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière fruits & légumes