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Bretagne
Bilan 2017 mitigé pour Prince de Bretagne

À l’occasion de l’assemblée générale du Cerafel qui a vu l’élection de Marc Kéranguéven comme nouveau président, l’AOP a fait le bilan d’une année 2017 mitigée.

Marc Kéranguéven (à gauche), qui a succédé à Jean-François Jacob à la présidence de la Sica Saint-Pol en janvier, remplace Joseph Rousseau (à droite) comme président du Cerafel.
© Cerafel

Marc Kéranguéven, producteur de légumes de plein champ à Lannilis (Finistère) et président de la Sica Saint-Pol-de-Léon depuis janvier dernier, a été élu président du Cerafel. Il succède à Joseph Rousseau, qui présidait l’AOP depuis 17 ans. « Je souhaite poursuivre ce qui a été fait par mon prédécesseur, a souligné Marc Kéranguéven. Pour conserver une production légumière dynamique en nord Bretagne, il faut une filière et une organisation légumières fortes. L’ancrage régional, qui répond aux préoccupations des consommateurs en attente de transparence et de terroir, est également déterminant sur le marché. »

Pour 2017, le bilan s’avère mitigé pour les producteurs Prince de Bretagne. La bio continue sa progression (+31,7 % en chiffre d’affaires), avec 20 000 t de légumes commercialisés, 55 producteurs certifiés et 22 en conversion. Les tomates (33 % du chiffre d’affaires) ont également progressé de 2,2 % en valeur, bien que la concurrence des tomates d’importation n’ait pas toujours permis de valoriser les produits à leur juste valeur.

Les productions de plein champs ont, par contre, été malmenées, du fait de conditions climatiques défavorables et d’une concurrence installée. Si le chiffre d’affaires progresse de 1,7 % en chou-fleur blanc, il recule de 17,5 % en brocoli. L’artichaut baisse de 4,4 % en chiffre d’affaires, malgré une très bonne qualité de produit. Les productions d’échalotes traditionnelles et de pommes de terre primeur ont aussi été décevantes tant en volume qu’en valeur.

Enfin, si la saison a été satisfaisante en rendement et prix pour le coco de Paimpol, la production a diminué du fait des nouvelles règles de rémunération des cueilleurs. Au final, la structure réalise un chiffre d’affaires légumes de 305,8 M€, en baisse de 1,2 %.

2017 aura vu aussi la publication du 2e rapport Développement durable RSE de Prince de Bretagne, six ans après le premier. La charte des dix engagements en Développement durable RSE pris au quotidien par les producteurs figure dans toutes les actions de communication grand public de la marque.

 

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