Banane
Bananes ZRP et cultivées sans pesticides de synthèse pour l’UGPBAN
Après avoir lancé la banane cultivée sans pesticides de synthèse cet été, les Antillais ont annoncé à Fruit Attraction le démarrage de leur banane ZRP.
Après l’asperge de Gironde, premier produit ZRP de Fruidor/UGPBAN l’année dernière, le groupe a lancé officiellement sur le salon Fruit Attraction la banane ZRP, selon le cahier des charges du Collectif Nouveaux Champs, conditionnée en flowpack en plastique recyclable –communication et anti-contamination oblige. Mais l’UGPBAN propose aussi la banane cultivée sans pesticide de synthèse, lancée un peu plus tôt, au mois d’août. Les volumes tournent autour de 300 colis/semaine, avec l’objectif d’atteindre 2 000 à 2 500 t l’an prochain. Le ZRP, lui, devrait avoisiner les 1 500 colis/semaine, pour un objectif de 4 000 colis/semaine dans un an. « La demande de la GMS est clairement sur le ZRP car la communication a déjà été faite, plusieurs produits sont déjà disponibles ce qui constitue une gamme, et le ZRP existe en MDD. Mais le sans pesticide de synthèse est important pour les producteurs. Il est plus strict, il s’agit d’un itinéraire technique identique au bio mais on s’autorise les engrais chimiques. Toute la bananeraie (ou la parcelle) doit être conduite en sans pesticide de synthèse. C’est une première étape vers le bio. D’ailleurs, une dizaine de producteurs sont en conversion C1, nous devrions donc avoir une quinzaine de producteurs bio sous trois ans, ce qui représenterait 5 000 à 10 000 t à terme », souligne Audrey Cornette, responsable grands comptes.
L’UGPBAN prévoit de commercialiser environ 200 000 t de bananes antillaises en 2019. « Nous n’avons pas encore retrouvé 100 % de nos parts de marché après les années de cyclone mais nous progression. Nous sommes à 37 % de PDM sur le marché français contre 40 % habituellement », précise Audrey Cornette. La banane française représente 25 000 t (40 000 t visées à terme), dont 24 000 t de banane française, 1 000 t de banane française équitable et une centaine de tonnes de banane française enfant. Sur ce dernier segment, « la commercialisation n’a commencé qu’en septembre et les possibilités d’évolution sont très bonnes ».
« La demande GMS est clairement sur le ZRP, mais le cultivés « sans » est important pour les producteurs. »