Gironde

Avec Territoire Bio Engagé, la Gironde fait la course en tête

Territoire Bio Engagé, label créé en 2012 par l'interprofession régionale Arbio Aquitaine, distingue les collectivités territoriales qui ont atteint les objectifs fixés par le Grenelle de l'Environnement : 6 % de surface agricole cultivée en agriculture biologique et/ou 20 % de l'approvisionnement des restaurations collectives en produits bio. Avec 6,2 % de sa surface agricole utile totale (645 exploitations sur près de 15 000 ha), la Gironde a passé la barre des 6 % pour bénéficier du logo. En remettant le label au président du Conseil général, Philippe Madrelle, le 13 février, Philippe Lassalle Saint-Jean, président d'Arbio Aquitaine, a évoqué « un Graal au bout des efforts pour récompenser ceux qui sont le plus vertueux ». Il a rappelé que la démarche Territoire Bio Engagé était la mesure exemplaire retenue en Aquitaine dans le Plan Ambition Bio. Dans la région, quarante-deux labels ont été décernés depuis le début de l'opération, trente-sept concernent des collectivités. Chacune reçoit, en plus du cahier des charges, un kit de communication (éléments pour la presse, affiches, logos, bannière web…) car la démarche peut servir de support à la déclinaison d'actions de communication. Première démarche de labellisation Bio des collectivités territoriales proposée en France, Territoire Bio Engagé s'est élargi à la région Midi-Pyrénées mi-2014. « Cela fait des petits », confirme Béatrice Gendreau, conseillère régionale d'Aquitaine, en charge de l'agriculture biologique, qui rappelle que le Conseil régional d'Aquitaine consacre 2,5 millions d'euros à l'agriculture biologique. Philippe Lassalle Saint-Jean, de retour de Biofach, premier salon profes-sionnel des aliments bio au monde où il a rencon-tré ses homologues des autres régions françaises, a annoncé des contacts, en particulier avec les responsables de Poitou-Charentes et Limousin réunis dans la même grande région que l'Aqui-taine par la réforme territoriale. « Nous avons décidé de commencer à travailler ensemble », conclut Philippe Lassalle Saint-Jean.