Hauts-de-France
Avec Funghies, La Révolution champignon attaque le marché de la GMS
L’entreprise nordiste lance une gamme spécifique de produits transformés de champignons pour la grande distribution.
L’entreprise nordiste lance une gamme spécifique de produits transformés de champignons pour la grande distribution.
La Révolution champignon, entreprise lilloise à l’origine de la marque Pleurette (sur le MIN de Lomme), vient de lancer Funghies, gamme référencée en grande distribution. Deux recettes inédites composées de cœurs de pleurotes composent cette nouvelle gamme qui se place résolument dans l’univers « végétal » du magasin, un rayon déjà bien fourni. « C’est bel et bien une nouvelle catégorie que nous proposons, souligne d’emblée Michaël Mottet, directeur général. Nos recettes sont gourmandes, simples et saines : 70 % de champignons, des aromates, un coulis de tomate. Le cœur de pleurote offre naturellement une mâche qui permet de se passer de tout texturant ». L’entreprise a confié à l’agence de design Duwood la création d’un emballage en rupture. « Avec sa typographie flottante et le choix de la couleur bleue, il brise les codes traditionnels du rayon et apporte de la différentiation à la marque. C’est notre objectif », confirme Michaël Mottet.
80 % du chiffre d’affaires à terme
L’enseigne Franprix a été la première à référencer les produits Funghies. « Ils sont présents aujourd’hui dans 33 magasins en Île-de-France, souligne Michaël Mottet. Nous sommes aussi en discussion avec d’autres distributeurs régionaux et nationaux. Notre objectif à trois ans est que Funghies dispose d’un taux de pénétration de 20 %, soit 2 000 magasins, et représente environ 80 % du chiffre d’affaires de La Révolution champignon ». La société a d’abord travaillé avec sa propre production puis a lié des partenariats d’approvisionnement avec des champignonnières en Bretagne et dans la Loire. « De plus, proximité oblige, nous travaillons aussi avec quatre, cinq spécialistes en Belgique. Nos besoins en cœurs de pleurotes s’établissent entre 1 et 2 t par semaine, fournies à moitié par l’origine française, à moitié par le produit belge », précise Michaël Mottet. Avec un tel développement espéré, les capacités de production de l’entreprise devront certainement être agrandies. À moins qu’elle se dote de son propre outil industriel : en effet, pour l’heure, la fabrication est assurée par un partenaire industriel vendéen.