Kiwi - Campagne commerciale 2011-2012
Autour de la marque historique
« Excellent millésime », annonçait Julien Pédelucq, patron de Sikig, au vu de la récolte qui arrivait en station, à Port de Lanne. Excellent millésime en volumes, en calibres et en qualité, exemplaire du bassin de l’Adour cette campagne.

Chez Sikig, les volumes de récolte sont estimés à 8 500-9 000 t en kiwis verts, et 900 à 1 000nbspt de Gold. « On repasse sur des records », souligne le chef d’entreprise.
Cette année, l’entreprise landaise se recentre sur Sikig, sa marque historique. « Le club Swiki s’arrête », a indiqué Julien Pédelucq. La marque commune Swiki qui associait Blue Whale et Sikig depuis 2007, rejoints par Barniol, est abandonnée ; ses protagonistes se sont « séparés en bons termes », précise Julien Pédelucq. « La raison d’être du club, c’était le marketing ». Mais l’émergence des MDD (Qualité Carrefour, Reflets de France…) a contrecarré cette stratégie d’alliance. « Nous relançons une gamme complète », annonce donc le patron de Sikig.
D’autant que l’entreprise de Port de Lanne est très engagée, et depuis longtemps, dans les certifications et signes de qualité et d’origine. Pour sa première campagne de commercialisation, l’an passé, l’IGP Kiwi de l’Adour a remporté « un vif succès ». « Plus souple que le Label Rouge », l’IGP a permis la commercialisation de fruits de moindre calibre, « que l’on peut aussi commercialiser en vrac », souligne Julien Pédelucq.
Sikig souhaite s’appuyer sur ses produits certifiés
L’exportation représente actuellement près de la moitié des volumes commercialisés, légèrement moins qu’il y a quelques années. Cela s’explique par le recentrage des actions sur la France lié au développement de Swiki. « Mais historiquement, l’exportation pesait de 50 à 70 % en fonction des années », rappelle Pascale Bégoulle. Aujourd’hui, l’entreprise souhaite s’appuyer sur ses produits certifiés : elle souligne que « 80 % des kiwis signés Sikig sont certifiés GlobalGap, Bio, Label Rouge et IGP » qu’elle veut développer sur les marchés européens. Cette année, Sikig identifie les produits de sa gamme par de nouveaux packagings, à dominante rose.
Sikig représente 400 ha – dont 80 plantés en Gold – et 170 producteurs. Son chiffre d’affaires avoisine les 12 millions d’euros. La structure emploie une quarantaine de salariés permanents, et jusqu’à 120 à 130 en saison. Depuis deux ans, Julien Pédelucq n’arrive pas à trouver la trentaine de saisonniers supplémentaires dont il a besoin, notamment pour la mise en plateau des fruits imposée par le marché asiatique.