Recherche
AG du GIPT : la filière se penche sur l’avenir de l’ITPT
La filière pomme de terre se penche sur sa recherche. Cette question était au centre de l’assemblée générale du Groupement interprofessionnel pour la valorisation de la pomme de terre (GIPT) qui s’est tenue le 15 mars dernier à Paris. “Un secteur sans recherche ne peut vivre, a indiqué le président Didier Lombart. Mais quelle recherche et comment ?” Le GIPT a réaffirmé son ambition d’avoir une recherche forte. Le groupement a lancé en 2005, avec le cabinet Ernst & Young, un audit de la recherche dans la filière pomme de terre, un audit financé par l’ensemble des acteurs avec l’appui de Viniflhor.
“Tous les acteurs sont aujourd’hui autour de la table”, s’est félicité Didier Lombart avant d’annoncer un séminaire de réflexion sur l’avenir de l’ITPT (Institut technique de la pomme de terre) qui se tiendra le 4 avril et qui devra aborder l’ensemble des aspects du dossier : les métiers, les filières, les marchés, les moyens financiers. Pour le GIPT, l’outil recherche est en panne et il faut le relancer, faute de passer à côté des grandes évolutions à venir : “Nous ne pouvons ignorer toutes les initiatives qui sont prises tant au niveau mondial (décryptage du génome de la pomme de terre), européen, français (PNNS), régional (pôle de compétitivité) […] ou local.” En conclusion, Didier Lombart a fait part de quelques réflexions sur la création variétale qui “reste un facteur de progrès important”. Il a, par ailleurs, évoqué les droits d’obtenteurs et les royalties qui “apparaissent dans certains cas discutables”. Enfin, le GIPT déplore le fait qu’il n’y a toujours pas d’accord sur la question des semences de ferme.