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« Contre les sangliers, 2,5 km de clôtures protègent 30 hectares de cultures »

Cyrille Pressoir est agriculteur à Langesse, dans le Loiret. Il a mis en place des clôture pour protéger les cultures des sangliers. Une précaution coûteuse en temps, au moment de l'implantation puis en raison de l'entretien régulier indispensable.

Cyrille Pressoir, agriculteur à Langesse (Loiret) © C. Pressoir
Cyrille Pressoir, agriculteur à Langesse (Loiret), a signé une convention avec la FDC du Loiret, qui lui prête le matériel et l’indemnise à hauteur de 0,25 euro par mètre linéaire..
© C. Pressoir

« Les dégâts de sangliers augmentent d’année en année sur les cultures de maïs, de blé et de colza. À deux personnes, nous avons mis une journée pour poser 2,5 kilomètres de clôtures qui nous permettent de protéger 30 hectares. Je les laisse en place toute l’année car les dommages peuvent survenir du semis à la récolte.

J’ai signé une convention avec la FDC du Loiret, qui me prête le matériel et m’indemnise à hauteur de 0,25 euro par mètre linéaire. Les sangliers sont des animaux très rusés qui s’acclimatent rapidement à leur environnement.

Pas de solution alternative face aux sangliers

Pour que les clôtures soient le plus efficaces possibles, il faut effectuer un suivi et un entretien régulier, ce qui me prend en moyenne une heure par semaine. Je m’interroge sur la gestion de l’enherbement sous les clôtures avec l’arrêt programmé de glyphosate.

Nous n’avons pas de solution alternative. Sur la campagne 2019, les dommages causés par le sanglier ont représenté 8 % de ma sole en maïs, 12 % en blé et 10 % en colza ! »

165 hectares de grandes cultures et élevage avicole.

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