Considérer et préserver les « atouts irremplaçables » de l’élevage français
Afin d’objectiver les différents apports et impacts de l'élevage français, les inspecteurs du Conseil général de l'alimentation, de l'agriculture et des espaces ruraux (CGAAER) ont été missionnés pour analyser ses externalités, à la fois diverses et positives pour nombre d'entre elles. Les rapporteurs de l'étude, publiée en 2024, ont présenté leurs conclusions à l'occasion du Salon de l'agriculture, le 25 février dernier.
Afin d’objectiver les différents apports et impacts de l'élevage français, les inspecteurs du Conseil général de l'alimentation, de l'agriculture et des espaces ruraux (CGAAER) ont été missionnés pour analyser ses externalités, à la fois diverses et positives pour nombre d'entre elles. Les rapporteurs de l'étude, publiée en 2024, ont présenté leurs conclusions à l'occasion du Salon de l'agriculture, le 25 février dernier.
Dans un rapport publié en juillet 2024, les inspecteurs du Conseil général de l’alimentation, de l’agriculture et des espaces ruraux (CGAAER), Dominique Chabanet et Charles Pujos, ont été missionnés afin d’objectiver les apports et impacts des filières d’élevages françaises. Le Parc naturel régional de l’Aubrac a été l'un de leurs terrains d'étude pour la rédaction de leurs conclusions et recommandations, présentées lors d'un point presse le 25 février dernier au Salon de l'agriculture à Paris.
« La mission montre que le discours incriminant l’impact de l’élevage sur le réchauffement climatique ne doit pas ignorer la différence de fond entre le méthane biogène, émis par les ruminants, et le méthane additionnel, issu de l’utilisation de stocks fossiles », expose l'étude.
La mission a abordé en priorité les contributions positives, sans occulter d’autres impacts, moins favorables ou justifiables
« Le débat, portant sur la nocivité supposée de la viande pour la santé, est tranché par les études montrant que le problème provient davantage d’une consommation insuffisante de fibres végétales que d’une surconsommation de protéines animales », poursuit-elle.
Les inspecteurs pointent par ailleurs l’aberration d’une France où l’élevage diminuerait tandis qu’augmenteraient les importations de viande ou d’autres produits animaux. Ils réitèrent le rôle de l'élevage en matière de souveraineté alimentaire, de vitalité des territoires (emploi, production de richesses économiques et culturelles, balance commerciale). Ils alertent enfin sur les conséquences néfastes pour l'environnement en cas d'abandon de l'élevage (maintien des paysages, biodiversité, qualité de l'eau, stockage du carbone...).