Une association pour promouvoir les chèvres anglo-nubiennes
L’association française de la chèvre anglo-nubienne laitière a été créée au début de ce mois de février à l’initiative de plusieurs éleveurs. Présentations.
« Nous avons eu notre première chèvre anglo-nubienne dans les années 2000. Nous avions voulu nous faire plaisir, le physique nous plaisait bien. Nous nous sommes ensuite procuré un bouc. Aujourd’hui, nous en avons une vingtaine pures, mais aussi pas mal de croisées parmi les 120 chèvres du troupeau », raconte volontiers Céline Brès du gaec de BretteVielle dans la Drôme. Originaire de Grande-Bretagne, cette race est reconnaissable grâce à son nez busqué ainsi que ses longues oreilles incurvées.
Un recensement des élevages anglo-nubiens en cours
Et au-delà du physique, ce sont aussi ses qualités laitières qui sont appréciées. « L’anglo-nubienne, quand on a de vraies souches laitières, produit autant de lait - voire plus - qu’une alpine ou une saanen, avec des taux élevés. »
Voilà pourquoi Céline Brès a décidé avec d’autres éleveurs de créer courant février l’association française de la chèvre anglo-nubienne laitière (Afcal). « Cela nous trottait dans la tête depuis 5 ou 6 ans. Cette fois-ci, nous nous sommes lancés. L’idée, c’est de promouvoir cette race et ses qualités laitières », précise Céline Brès. Elle en a d’ailleurs été élue présidente.
Le conseil d’administration compte à ce jour 6 éleveurs. Lesquels sont originaires de la Drôme, mais aussi de l’Ardèche, du Var, des Alpes-Maritimes ainsi que de l’Aveyron. Une association qui aimerait voir grossir ses rangs. C’est d’ailleurs pour cela qu’elle vient de lancer un recensement des élevages anglo-nubiens en France (en race pure et en croisés). Pour accéder au formulaire dédié, il suffit de se connecter à l’adresse suivante : https://tinyurl.com/recensementafcal. À l’heure où nous écrivons ces lignes, 38 éleveurs ont déjà répondu et 300 têtes pures (500 en comptabilisant les croisées) ont été recensées.
Aurélien Tournier