Prévention
Le courant électrique parasite a plombé la production
Pendant plus de dix ans, les chèvres d’Éric Paredes se sont pris continuellement du jus. L’électricité a provoqué du stress et cela s’est ressenti sur le comportement, l’état sanitaire et la production laitière. (extraits)

Le courant passe à nouveau entre Éric Paredes et ses chèvres. Fini l’ambiance électrique, les animaux sont apaisés et ruminent tranquillement. Rien à voir avec la situation d’avant où les animaux étaient stressés en permanence et l’éleveur ne pouvait pas les approcher. En cause, une tension électrique parasite que l’éleveur de Thelis-la-Combe dans la Loire a eu beaucoup de peine à diagnostiquer. Dès 1997, il remarque des premiers dysfonctionnements. « Les chèvres mangeaient mais ne produisaient pas ».
En 2000, il fait autopsier une chèvre et observe avec le vétérinaire que le tube intestinal est couvert de lésions. Alors que l’alimentation reste constante, le niveau production passe de plus de 1000 litres par chèvre à 500 litres en cinq ans. Dès la mise bas, le colostrum avait du mal à s’écouler. Certaines chèvres se tarissaient au bout d’un mois. « La moitié des chevrettes avaient des mamelles déséquilibrées dès la première mise bas et, étrangement, les onglons poussaient vite et de travers. » C’est surtout le comportement qui est progressivement devenu étrange.
La suite dans La chèvre n°322 p30