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Jouffray-Drillaud mise sur la diversité des espèces pour améliorer la résilience des prairies

Le semencier démontre l’intérêt d’introduire de la diversité intraspécifique et intravariétale au sein de mélanges fourragers multi-espèces, avec sa gamme M les mélanges.

Jouffray-Drillaud a mis en place des « pôles experts » composés de 750 micro-parcelles et implantés dans cinq zones aux contextes pédoclimatiques différents. © Jouffray-Drillaud
Jouffray-Drillaud a mis en place des « pôles experts » composés de 750 micro-parcelles et implantés dans cinq zones aux contextes pédoclimatiques différents.
© Jouffray-Drillaud

Les effets catastrophiques du déficit hydrique et de la sécheresse sur les fourrages amènent à repenser le choix des espèces prairiales. En effet, selon une étude menée par le semencier Jouffray-Drillaud auprès de 400 éleveurs en 2019, 44 % des interrogés souhaitent gagner en régularité de production et en résistance aux stress climatiques. Sécurisation des stocks fourragers, réduction du coût alimentaire, autonomie protéique… Tels sont les objectifs de ces mélanges où « la diversité peut être source de performance », rappelle Vincent Béguier, directeur recherche et développement à Jouffray-Drillaud, lors d’une conférence de presse. Cependant, les éleveurs sont encore réticents à leur mise en œuvre. La difficulté à garder un équilibre optimal entre les différentes espèces constitue le principal frein à l’utilisation de ces mélanges. Les éleveurs déplorent également le manque de références techniques locales, adaptées à leur type de sol. Face à ce constat, le semencier a fondé un réseau d’expérimentation dédié aux espèces fourragères dans l’objectif d’obtenir des références de terrain. Après trois ans d’expérimentation en partenariat avec Inrae dans le cadre du projet Praise, le mélange mis au point par Jouffray-Drillaud connaît les meilleurs résultats en termes de productivité et de stabilité de la production. « L’association d’espèces prairiales salit moins la parcelle que des espèces en pures et permet de réduire l’apport d’intrant azoté de 66 % », affirme Cédric Pasquier, responsable projets semences.

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