« De l’eau potable en fromagerie fermière »
« À toutes les étapes de la production, de la transformation et de la distribution, les producteurs de denrées alimentaires doivent utiliser une eau répondant aux législations alimentaires. Plusieurs réglementations nationales ou européennes abordent cette question de la qualité de l’eau et nous les avons transposés dans les vadémécums d’inspection sanitaire.
« De l’eau potable à toutes les étapes de la fromagerie fermière »
Il n’y a pas d’obligation d’abreuvement à partir d’eau potable mais l’eau distribuée aux animaux en production doit être visuellement propre, sans excrément, claire et régulièrement renouvelés. Les dispositifs d’abreuvement doivent être régulièrement nettoyés et entretenus.
Le lait étant une denrée très sensible aux contaminations, l’installation de traite et le tank doivent, eux, être nettoyés avec de l’eau potable dans le cas de la transformation à la ferme. Quand le lait est destiné à être livré en laiterie, il est possible d’alimenter la salle de traite et le local de stockage du lait en eau propre. La laiterie se doit cependant d’être vigilante lors de fabrications au lait non pasteurisé.
Prouver la potabilité
Pour les fromageries fermières, les inspecteurs sont en droit de demander des preuves de la potabilité de l’eau. Si l’eau provient du réseau, cela peut être une attestation de raccordement ou une facture d’eau. Les inspecteurs pourront ainsi vérifier la cohérence des volumes d’eau utilisés en lien avec les volumes produits. Dans le cas d’un raccordement au réseau public, le contrôle des critères de potabilité ne pourra être demandé uniquement dans le cas d’investigations menées en situation de non-conformité. Si l’eau provient d’une ressource privée, le fromager doit pouvoir fournir l’arrêté préfectoral d’autorisation d’utilisation d’une ressource en eau privée à des fins alimentaires. »