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4 h 15 chaque jour pour traire les chèvres dans le Centre-Ouest

De nouvelles références de temps de travail en élevage caprin ont été présentées lors de la Rencontre des partenaires des producteurs de lait de chèvre du Brilac.

Le temps d'astreinte en élevage caprin a augmenté depuis 2001. © D. Hardy
Le temps d'astreinte en élevage caprin a augmenté depuis 2001.
© D. Hardy

La traite correspond à un peu moins de la moitié du temps d’astreinte (47 %) soit 4 h 15 par jour, dans 12 fermes du réseau Inosys de Poitou Charentes et Pays de Loire. Grâce à la mécanisation, les exploitations enquêtées en 2019 ont réduit le temps d’alimentation passant de 3 h 24 par jour en 2001 à 2 h 39 en 2019. Le temps de mises bas s’est allongé, passant de 51 à 62 jours. « L’allongement des mises bas s’explique par des troupeaux plus grands », avançait Angélique Roué de la chambre d’agriculture des Deux-Sèvres lors des Rencontre des partenaires des producteurs de lait de chèvre organisées par le Brilac le 31 mai.

Le temps de travail d’astreinte a donc augmenté depuis 2001 et correspond aujourd’hui à 32 h 05 heures par semaine et par UMO. « C’est beaucoup et cela reste problématique », commente Angélique Roué. En moyenne, chaque chèvre demande un temps d’astreinte de 10 h 49 par an, dans des élevages de 3 UMO et 357 chèvres en moyenne. « Il faut trouver le juste équilibre du nombre de chèvre et de la production de lait entre la contrainte du temps d’astreinte et la rentabilité de l’exploitation », explique la conseillère caprins en citant la plate-forme web Déclic Travail et ses recommandations de diagnostic du temps de travail, d’embauche, de mécanisation des tâches et de réflexion sur l’organisation du travail.

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