Herd book Charolais
Un marché russe attractif
Herd book Charolais
La bonne conjoncture de l´année 2006 et les nouveaux marchés ouverts en Russie ont permis au herd book Charolais de clore dans de bonnes conditions l´année écoulée. Année qui a même été qualifiée de « faste » avec la plupart des voyants affichés au vert. La bonne conjoncture pour la viande constatée en 2006 a stimulé les ventes de reproducteurs et donc le nombre de cotisations, même si le nombre d´élevages adhérents subit, avec moins 1 %, les effets du vieillissement de la population agricole et de la baisse globale du nombre d´élevages sur le territoire français.
Le regain de succès de la race à l´exportation est un vrai motif de satisfaction d´autant que l´importance du nombre d´animaux concernés a permis à beaucoup d´éleveurs d´en bénéficier. Dopées par ces importants marchés, les exportations de reproducteurs inscrits ont concerné en 2006, 2946 animaux (648 en 2005) dont une bonne partie exportés en direction des pays de l´est de l´Union européenne. Des chiffres « comparables aux années soixante », a estimé Michel Baudot, président du herd book Charolais.
Des commandes à venir
Lui-même n´a d´ailleurs guère compté son temps pour faire aboutir ces contacts dans de bonnes conditions en travaillant particulièrement sur le fort joli contrat de plus de 1 500 animaux décroché auprès du même acheteur russe. « Les pedigree à 80 ? l´unité ont contribué à nous générer des ressources intéressantes », a ajouté Michel Baudot, soulignant leur intérêt évident pour amortir le coût des cotisations pour les vendeurs des animaux. De plus, cette nouvelle implantation de la Charolaise en Russie pourrait bien faire des émules et se traduire par de nouveaux envois dans un pays où il n´y a pas de tradition d´élevage de bovins de race à viande, mais où la volonté d´accroître le taux d´auto-approvisionnement en viande bovine va dans le sens de nouvelles grosses commandes. Une expédition de 1200 génisses et 50 taureaux était d´ailleurs début juin en cours de réalisation.