Recul du nombre d’élevages de Blanc Bleu Belge en Wallonie
Au moment de la déclaration de naissance d’un veau, les éleveurs wallons ne sont pas dans l’obligation de renseigner sa race. Donc difficile de connaître précisément la composition raciale du cheptel. Dans le cadre des déclarations pour l’obtention des aides compensatoires, nos voisins sont cependant tenus de renseigner la ou les races bovines présentes sur leur ferme. Ces données collectées dans un total de 7 783 élevages bovins (laitiers, allaitants ou mixtes) en 2015 puis 7 508 élevages en 2020 font état d’un nombre croissant d’élevages qui élèvent simultanément des animaux de plusieurs races. « Même si la Blanc Bleu Belge reste la race à viande qui occupe la première place dans les élevages wallons, le nombre d'éleveurs travaillant avec a chuté de 9,38% en cinq ans », explique le site tchak.be en analysant ces statistiques. Cette évolution est liée au recul du nombre total d’élevages mais également à la réorientation d’une partie d'entre eux vers des bovins plus faciles à conduire. Et d’ajouter que si ces données font état du nombre d’élevages détenant des animaux de telle ou telle race, elles ne donnent pas d’indication sur la dimension des cheptels. La présence accrue des races françaises est également très nette lorsque l’on traverse la campagne wallonne avec un melting-pot croissant en allant de l’Ouest vers l’Est de la Belgique.