Aller au contenu principal

Réajustement des volumes sur les concours de Noël

Charolles, Laissac, Evron, Arras, Parthenais… Pour les amateurs de bovins très conformés, les semaines précédant Noël sont un vrai festival avec l’organisation de nombreux concours dans les principales régions d’élevage. 

A Laissac dans l’Aveyron il est possible de trouver tout le panel des races présentes dans un large sud-ouest avec également d’excellentes génisses croisées. © J-Y Renard
A Laissac dans l’Aveyron il est possible de trouver tout le panel des races présentes dans un large sud-ouest avec également d’excellentes génisses croisées.
© J-Y Renard

Apports en recul cette année pour les différents concours d’animaux de boucherie organisés dans les semaines précédant Noël. Cette légère contraction n’était dans un sens pas forcément un mal dans la mesure où elle a permis de tenir les prix dans un contexte assez somme toute assez morose pour le très haut de gamme. « Les problématiques liées aux grèves et aux difficultés de transport n’ont heureusement guère eu d’incidences » estime Jérôme Chartron, chef des ventes du marché de Chateaumeillant, dans le Cher, qui s’est fait un plaisir d’animer la vente des meilleurs animaux de Laissac dans l’Aveyron, laquelle a permis d’adjuger une génisse Aubrac, meilleure animal de ce concours à 23,6 € du kilo carcasse. Ce chiffre est le record jamais enregistré sous le foirail de Laissac et constitue également le tarif le plus élevé pour ces concours de Noël 2019. Achetée par l’abattoir du Groupe Bigard à Villefranche d’Allier cette génisse ira régaler les papilles des clients de l’hypermarché Leclerc d’Ajaccio. C’est la rivalité entre enseignes qui explique cette enchère hors norme. « Le très bon chiffre pour cette Aubrac a contribué à stimuler les acheteurs pour les autres animaux. Côté tarifs, nous avons globalement été sur les mêmes bases que l’an dernier. » souligne Bernard Fabre, coprésidents de l'association du marché et en charge de l’organisation du concours.

Ventes timides à Evron

Toujours côté tarifs, Jean-Yves Renard, Président de la Fédération nationale des concours d'animaux de boucherie de haute qualité fait état de 13 € pour la Championne d’Arras, et de 20 € pour la meilleure génisse de Charolles, et d’indiquer également que les « ventes ont été plutôt timides à Evron cette année »

Le réajustement de l’offre à Charolles aurait contribué à une meilleure stabilité des prix. Jusqu’à 700 têtes ont été présenté lors de précédentes éditions. Avec 600 animaux cette année, cette manifestation demeure pour autant la plus importante en nombre d’animaux avec aussi un nombre conséquent de visiteurs attestant que l’élevage Français a encore de nombreux supporters qui sont autant d’adeptes du « bien-manger ».

A Laissac, où 421 animaux avaient été inscrits pour la 9° édition du concours, la volonté n’est surtout pas de gonfler à l’excès les effectifs. « Il faut rester raisonnable. Cela ne sert à rien de gonfler les apports si on a pas les acheteurs en face. » souligne Bernard Fabre. Et de souligner la saine émulation que ce concours a généré pour les élevages de cette région en incitant davantage d’éleveurs à engraisser. « Une de nos forces est probablement liée à la diversité des types génétiques présents sur notre concours avec des Limousines, des Aubracs, des Charolaises, des Blondes et des croisées. C’est un atout pour répondre à la diversité des attentes et faire en sorte que les acheteurs soient les plus nombreux possible à venir. On a d’excellentes génisses croisées, à la fois fines, très éclatées et pas trop lourdes. Un produit qui convient parfaitement aux attentes de la plupart des bouchers. »

Les plus lus

<em class="placeholder">éleveuse avec des bovins dans une stabulation sur paille</em>
Femmes en élevage : la santé des éleveuses encore pénalisée par du matériel inadapté

Les éleveuses présentent plus de risques que les éleveurs de développer des troubles musculosquelettiques, car les équipements…

<em class="placeholder">éleveur bovins viande prairies limousines printemps</em>
Pierre Cazes, éleveur de limousines en Corrèze : « ma gestion des prairies améliore le fonctionnement du sol »
Pierre Cazes a mis en place, il y a six ans, des paddocks de 24 heures pour le pâturage de ses limousines et un plan de…
vaches charolaises bourgogne prairie
Des aides régionales pour les baisses de naissance de veaux liées aux épizooties

En avril, plusieurs régions ont débloqué des aides exceptionnelles sur des fonds Feader pour les agriculteurs touchés par la…

<em class="placeholder">capteurs audit ambiance bâtiment limousine</em>
Bâtiment d’élevage bovin : des capteurs pour un diagnostic d’ambiance précis et objectif
Eilyps réalise des diagnostics d’ambiance en bâtiment d’élevage bovin avec un dispositif de capteurs qui mesurent les flux d’air…
Près de 200 000 veaux allaitants manquent déjà à l’appel pour la campagne de vêlages 2024-2025

Entre août 2024 et mars 2025, le nombre de naissances de veaux de mère allaitante a baissé chaque mois d’entre 6 et…

<em class="placeholder">veau nouveau-né aubrac mesure du tour de poitrine </em>
Élevage bovins viande : plus de la moitié des poids de naissance déclarés reposent sur une estimation

La justesse des poids de naissance en élevage allaitant aide à faire les bons choix de sélection sur les facilités de…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site bovins viande
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière bovins viande
Consultez les revues bovins viande au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière bovins viande