Aller au contenu principal

Les bouchers donnent priorité aux femelles allaitantes

graph origine de la viande bovine vendue en boucherie traditionnelle en 2017
origine de la viande bovine vendue en boucherie traditionnelle en 2017

Il y a en France environ 18 000 boucheries artisanales, si on s’en tient aux chiffres de la Confédération française de la boucherie, boucherie-charcuterie, traiteurs (CFBCT). D’après des données synthétisées par l’Institut de l’élevage, elles ont commercialisé en 2017, quelque 147 000 tonnes équivalent carcasse (tec), soit 11 % du total de la viande bovine (1,311 million de tec) consommée en France cette même année. La particularité des artisans bouchers est de s’approvisionner pour les trois quarts de leurs besoins avec des animaux issus du cheptel allaitant en donnant souvent priorité à la race communément présente dans leur région.

Pour autant, la part des importations (17 %) n’est pas négligeable. Elle concerne pour partie des boucheries situées en zones frontalières. Selon leur localisation (Nord, côte d’azur…), elles peuvent donner leur préférence à des carcasses achetées en Belgique (Blanc Bleu) ou en Italie (Piémontaise). L’importation concerne également souvent des viandes issues de races anglo-saxonnes dont la bonne renommée - ou l’effet de mode - incite des bouchers souvent situés dans de grandes agglomérations à bon pouvoir d’achat, à les inclure dans leur offre.

Dix-neuf pour cent des approvisionnements sont le fait de taurillons, pour la plupart destinés aux boucheries halal. Un circuit dont on peine à mesurer l’évolution numérique dans la mesure où la CFBCT ne dispose pas de statistiques précises. Dans bien des agglomérations, lorsqu’elles sont reprises, les boucheries artisanales "non confessionnelles" deviennent souvent halal.

Les plus lus

Décapitalisation : une baisse du cheptel-mère de 20 % à horizon 2030 aurait des conséquences quasi irréversibles « bien au-delà des fermes »

Dans le cadre des Matinales de la Recherche tenues le 18 mars à Paris, la société de conseil Ceresco a projeté, pour le compte…

<em class="placeholder">Florent Meliand, sélectionneur et éleveur de Limousines en système naisseur à Saint-Ulphace (Sarthe)</em>
Florent Méliand, éleveur de limousines dans la Sarthe : « Mon objectif est d’en faire des ruminants le plus tôt possible »

Rationaliser les coûts, Florent Méliand, à Saint-Ulphace dans le pays du Perche sarthois, l’a toujours intégré dans sa logique…

<em class="placeholder">Vache Aubrac couchée sur une logette.</em>
Bâtiment d'élevage : « Nos vaches aubrac s’accommodent bien aux logettes conçues pour les laitières »

À l’EARL des Bachoux, à Valuejols dans le Cantal, soixante-dix vaches aubracs ont remplacé depuis 2022 les montbéliardes dans…

<em class="placeholder">parc de contention pliable </em>
Astuce d’éleveur : un parc de contention qui se replie le long du bâtiment

Éric Castanié, à Valence-d’Albigeois dans le Tarn, a monté un parc de contention fixé sur la façade avant de son bâtiment…

<em class="placeholder">Exploitation canadienne en élevage bovin allaitant (chez Richard et Ganet Rey, éleveurs dans le Manitoba). agriculture canadienne. production de bovins viande de race ...</em>
« Les taxes américaines provoqueraient probablement une chute abrupte des exportations de bœuf des États-Unis vers le Canada »

Tyler Fulton, président de l’association canadienne de l’élevage allaitant, analyse les risques que provoqueraient des taxes…

charolaise vêlage
La provision pour augmentation de la valeur du stock de vaches est-elle intéressante ?

La déduction fiscale 2024 devient provision en 2025 et même, en pratique, une prime à l’augmentation du cheptel.

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site bovins viande
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière bovins viande
Consultez les revues bovins viande au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière bovins viande