Aller au contenu principal

La mixité à l’honneur pour la Rouge des Prés

Le Concours national Rouge des Prés s’est tenu pour la première fois dans le Loir-et-Cher, au cœur de la Sologne, dans le prestigieux parc de la fédération française équestre à Lamotte Beuvron.

A Lamotte Beuvron dans le Loir-et-Cher, le national de la race a réuni les 28 et 29 septembre, 24 élevages et 120 animaux. « L’engouement des éleveurs pour ce national est toujours vif. Ils se rencontrent et oublient pendant deux jours les tracas du métier », souligne Christian Perrin, éleveur en Moselle et président de la Sica Domaine Rouge des Prés.

Les sections ont été jugées par Philippe Letessier, éleveur en Mayenne et Jean-Yves Vaugarny, éleveur dans la Sarthe. « On a noté de bonnes choses dans tous les élevages. Il n'y a pas eu un élevage. Aucun ne s'est démarqué plus qu'un autre. Nombreux sont les éleveurs récompensés. On a vu des animaux très homogènes avec particulièrement beaucoup de mixité. Il y avait auparavant un écart plus important entre les bêtes typées élevage et celles typées viande. De gros progrès ont été réalisés dans la race sur les vêlages grâce notamment à l'utilisation par de nombreux éleveurs de taureaux non porteurs du gène culard. Les femelles disposaient d’un bon grain de viande et ce, malgré l’utilisation de taureaux non porteurs. Nous avons placé sur la plus haute marche du podium les animaux alliant qualités bouchères, finalité de l’élevage allaitant et qualités d’élevages (aptitudes fonctionnelles, facilité de vêlages…) », ont fait remarquer les juges.

 

Un travail de fond engagé sur l’AOP

« On ne recherche plus aujourd’hui de gros animaux de concours . On apprécie désormais un modèle harmonieux, avec beaucoup d’épaisseur du dessus (morceaux les plus chers). La sélection doit également porter sur des bêtes vêlant facilement pour tendre vers l’objectif d’un veau par vache et par an », insiste Christian Perrin.

Une réflexion de fond a également été engagée sur l’appellation d’origine protégée Maine-Anjou pour promouvoir la race au travers de l’AOP. Un professionnel de la viande a d’ailleurs été recruté pour optimiser les débouchés par le biais du collectif Ma Box, mis en place pour étendre localement la notoriété et la présence de l’AOP. « Aujourd’hui, on a la chance de bénéficier d'une AOP. Il faut la valoriser. » Une dégustation de viande AOP a d’ailleurs été proposée au public en marge du concours, le dimanche.

L’édition 2020 de ce concours aura lieu à Château-Gontier, dans le cadre de la Fête de la Saint-Fiacre en Mayenne.

 

 

 

Les principaux résultats du palmarès

Challenge Interdépartemental : Maine-et-Loire

Prix d'ensemble Claude Marais, Mayenne

Prix d'élevage Bertrand Salmon, Mayenne

Prix de bande Gaec Elevage Ménard, Maine-et-Loire

Prix de famille par le père Gaec de la Chauffetière, Maine-et-Loire

Le meilleur Eleveur : Stéphane Grimault, Maine-et-Loire

 

Championne adulte Jovial, Earl Gervais, Maine-et-Loire

Championne jeune vache Lisette, Gaec Elevage Ménard, Maine-et-Loire

Championne jeune femelle Neptune, Earl de l’Horizon, Maine-et-Loire

Championne femelle de l’année Orfrance, Earl Ferme du Marronnier, Seine-Maritime

Jeune femelle issue d'IA Neptune, Scea de la Ferme de la Cense, Oise

Vache adulte issue d’IA Imminnence, Earl du Ronceray, Sarthe

Vache la plus lourde Hotesse, Gaec Bourmault, Sarthe

La préférée Immortelle, Claude Marais, Mayenne

 

Champion mâle adulte Mignon, Earl Cadet, Mayenne

Champion jeune mâle New-York, Earl Jaffré, Loir-et-Cher

Champion veau d’automne Oscar, Earl de la Buissonnière, Maine-et-Loire

Champion veau de l’année Prince, Earl Cadet, Mayenne

Champion taureau d’IA Magnolia, Claude Marais, Mayenne

Taureau de station Hangora, Earl du Ranch Perrin, Moselle

Les plus lus

<em class="placeholder">Le caillebotis est à hauteur du couloir d&#039;alimentation et occupe 3,5 m de large derrière les cornadis. Le malaxeur fonctionne une dizaine de minutes par jour.   </em>
Élevage bovins viande : « avec mon bâtiment caillebotis et aire paillée, j’utilise 5 kg de paille par jour par vache suitée »

Dans le Puy-de-Dôme, Samuel Poughon a opté, il y a une dizaine d’années, pour un bâtiment avec un caillebotis sur 3,5 m…

<em class="placeholder">Pauline Garcia salon de l&#039;agriculture</em>
Les bovins sont sensibles à la musique

Enrichir l’environnement des veaux, relaxer le troupeau, masquer des bruits gênants… Diffuser de la musique dans les bâtiments…

<em class="placeholder">bâtiment vaches allaitantes aire raclée</em>
Élevage bovins viande : « Un bâtiment avec pente paillée et aire raclée économe en paille pour mes vaches blondes d’Aquitaine »

Pour son troupeau de 110 blondes d’Aquitaine dans les monts du Cantal, Hervé Larribe a opté pour un bâtiment avec pente…

vaches charolaises bourgogne prairie
Des aides régionales pour les baisses de naissance de veaux liées aux épizooties

En avril, plusieurs régions ont débloqué des aides exceptionnelles sur des fonds Feader pour les agriculteurs touchés par la…

<em class="placeholder">Vaches aubrac dans la stabulation paillée avec de la plaquette de bois. Certaines sont couchées.</em>
Élevage bovins viande : « La plaquette de bois complète la paille dans l’aire paillée de mes vaches aubrac »

Jean-Christophe Lacombe, à Flagnac en Aveyron, utilise depuis dix ans la plaquette de bois comme litière pour ses vaches…

<em class="placeholder">Séparation amovible sur câble dans la stabulation en logettes sur caillebotis des vaches aubrac. Au dessus des logettes, des balcons stockent les boules de paille.</em>
Élevage bovins viande : « en logeant les vaches aubrac sur caillebotis avec logettes, nous réservons la paille aux veaux »

Lorsqu’il construit le bâtiment des vaches allaitantes en 2015, Vincent Tardieu, dans le Cantal, opte sans hésiter pour une…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site bovins viande
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière bovins viande
Consultez les revues bovins viande au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière bovins viande