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Favoriser la compétitivité et l'acceptabilité de l'élevage

L'Institut de l'élevage-Idele a présenté sa feuille de route à l'horizon 2025. Face à un monde numérique et accéléré, il veut chercher, conseiller et communiquer autrement. 

(prendre les deux à droite) Joël Merceron, directeur et Martial Marguet, président de l'institut de l'élevage-idele: « Notre mission principale reste l’amélioration du revenu des éleveurs".
© A. Conté

Fédérer les énergies et additionner les intelligences dans des partenariats pour s'adapter au plus vite à un monde nouveau. tel est l'objectif affiché par l'Institut de l'élevage-Idele lors de la Convention 2025 organisée le 20 décembre dernier devant plus de 250 personnes. L'association veut servir de catalyseur pour inciter les multiples structures agricoles à travailler davantage ensemble. "La restructuration des OPA est inévitable et nous devrons apporter mieux à moindre coût", a argumenté son directeur Joël Merceron.

Une modification des statuts pour s'ouvrir à de nouveaux adhérents

Petite révolution pour cette association créée en 1992, elle s'ouvre à de nouveaux adhérents. La modification des statuts a été votée par la vingtaine de membres du conseil d'administration (dont une quinzaine de responsables professionnels) en octobre dernier. Demain, des coopératives, des organismes régionaux, etc. pourront donc participer à la vie de l'association, qui était jusqu'à présent entre les seules mains des fédérations spécialisées et structures agricoles nationales. Cette évolution permettra de "mener des travaux plus proches du terrain et de mieux tenir compte de la diversité des agricultures françaises." 

Combiner recherche collective et recherche collaborative avec des entreprises

L'Institut espère bien aussi, "alors que les budgets sont de plus en plus compliqués à faire valider", trouver de nouvelles sources de financement. En 2017, son budget (28 millions d'euros pour 260 équivalents temps plein) sera impacté comme celui de tous les organismes de développement agricole par la crise. Le casdar, alimenté par une taxe sur le chiffre d'affaires des exploitations va en effet subir une baisse drastique de l'ordre de 10 à 12 %. "Ce développement du business ne se fera pas contre l'intérêt collectif", rassure Joël Merceron en précisant que les financements privés resteront très minoritaires. "Au contraire, il créera du lien dans la filière."

(1) majoritairement des financements collectifs : Casdar, projets européens comme Beef Carbon, FranceAgriMer, interprofessions, formation...

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