Faux steaks hachés de Pologne : la FNB demande la généralisation du "100 % muscle"
Dans un communiqué du 7 juin, la FNB exprime l’exaspération des éleveurs français face à ces situations qui ne sont pas tolérables. Interbev porte plainte contre X.
Dans un communiqué du 7 juin, la FNB exprime l’exaspération des éleveurs français face à ces situations qui ne sont pas tolérables. Interbev porte plainte contre X.
Une tromperie grave des consommateurs vient d'être identifiée sur de la viande bovine étrangère, concernant cette fois des volumes importants de faux steaks hachés, provenant de Pologne.
La FNB réagit dans un communiqué du 7 juin en demandant aux pouvoirs publics, dans la stricte logique des Etats Généraux de l'Alimentation, d'assurer la généralisation du cahier des charges "100% muscle" pour l'ensemble de la viande bovine distribuée en France sur appels d'offre, dans les cantines et en restauration, ainsi qu’en boucherie et grande distribution.
La filière fraçaise s’est dotée depuis longtemps de ce cahier des charges « 100% muscle » qui garantit la composition et la qualité des viandes pour les steaks hachés, dans l’objectif justement de pleine transparence et de garantie vis-à-vis des consommateurs.
"Et afin d’enrayer l’importation de produits douteux, qui ne correspondent ni à nos standards de production ni de fabrication, les consommateurs sont en droit, et se doivent, d’exiger l’origine française et le logo « 100% muscle » sur les produits qui leur sont proposés !" affirme la FNB.
La Fédération Nationale Bovine déplore cette situation, qui touche sur ce cas aujourd’hui l’alimentation proposée aux plus démunis, et va à l’encontre du travail des associations caritatives, victimes de cette fraude. "Et comme dans d’autres affaires, la pression au prix le plus bas conduit aussi à franchir des lignes rouges au détriment de la qualité."
Interbev annonce, dans son communiqué du 7 juin, porter plainte contre X. "Le terme « steak haché » ne peut pas être utilisé pour un produit contenant des protéines végétales. Cette nouvelle affaire conforte pleinement dans ses actions pour faire respecter strictement le code des usages français et clarifier l'utilisation des appellations relatives aux viandes. "
Dominique Langlois, Président d'Interbev, déclare ainsi : « Nous demandons une sévérité exemplaire afin que de tels actes frauduleux ne puissent plus se reproduire en France. Il est de notre devoir de garantir à tous nos concitoyens une viande irréprochable en termes de qualité. Interbev, en collaboration avec Inaporc, travaille depuis plusieurs mois à la mise en place d'une association qui favorisera les dons de viande française aux plus démunis. »