Des râteliers libre-service accessibles depuis l’extérieur
L’affouragement est nettement simplifié avec des râteliers en libre-service. Voici deux exemples vus dans l’Indre et dans la Nièvre.
L’affouragement est nettement simplifié avec des râteliers en libre-service. Voici deux exemples vus dans l’Indre et dans la Nièvre.
1- À la SCEA Garcia à Saint Maur dans l’Indre, un des bâtiment d’engraissement est équipé en fond de case de râteliers libre-service dans lesquels est placée de la paille. Ces râteliers sont regarnis depuis l’extérieur et chacun permet d’approvisionner deux cases. Tels qu’ils ont été disposés en débordant à l’arrière du bâtiment, ils ne gênent en rien pour le curage.
2- Vu de l’extérieur, chaque râtelier ressemble à une niche en maçonnerie ( 0,80 m de large, 1,10 m de haut et 2,75 m de long). Il repose sur un petit socle bétonné de dimension légèrement supérieure. « En longueur, il aurait fallu trois mètres et non deux mètres soixante-quinze pour que, une fois les ficelles retirées, la botte puisse se décompresser davantage et facilite la préhension des brins par les taurillons », précise Jean-Pierre Garcia.
3- Les taurillons sont en ration sèche par lots de dix dans des cases de cinquante mètres carrés. Compte tenu de la ration utilisée, il est important qu’ils aient toujours des fibres à disposition. Une barre de garrot amovible permet d’éviter en début d’engraissement que les animaux entrent dans le râtelier quand ce dernier est presque vide, avec le risque de passer d’une case à l’autre.
4- À La Collancelle dans la Nièvre, une des stabulations de Laurent Cornu abrite cent quatre vaches suitées réparties en quatre cases de vingt-six disposées face à face le long d’un couloir d’alimentation. Chacune est équipée de râteliers latéraux qui s’étendent à l’arrière de la case. Ils correspondent à un renfoncement du bâtiment et sont positionnés sous le toit, donc à l’abris. Il sont sur une dalle en béton (9 x 4 m) et équipés de cornadis anti-pendaison. Onze vaches peuvent se nourrir en même temps.
5- Ces râteliers font 7,3 m de long et 1,5 m de large. Ils sont approvisionnés trois fois par semaine (lundi, mercredi, vendredi) de façon à être à peu près tranquille le week-end, et permettent de placer quatre bottes de paille, foin ou enrubanné après ouverture des deux portes. Celles-ci sont réalisées avec des barrières en tubulaire sur lesquelles ont été fixées des tôles. C’est la seule mise à disposition de fourrages. Les vaches ont en plus une complémentation en concentrés distribués au cornadis depuis le couloir central d’alimentation.