Aller au contenu principal

Pour Pascal Lemaire, " on marche sur des œufs "

Pascal Lemaire, PDG du groupe Cocorette, un des leaders de l'œuf bio en France.
© DR

Pascal Lemaire, président directeur général du groupe Cocorette, a du flair. Dès 2003-2004, il appréhende le développement du bio dans l’œuf, lors de la construction de son centre de conditionnement à Doullens dans la Somme. Puis en 2010, il installe une usine d’aliments bio pour poules pondeuses (qui produit aujourd’hui 9 000 tonnes). En 2015, avec le rachat par sa société Œufs Nord Europe de Cocorette, il accentue son virage vers l’alternatif et notamment l’œuf bio et prend de l’avance sur ses concurrents. Aujourd’hui, avec 1 million de poules pondeuses bio au compteur, il fait partie des leaders du secteur en France. Et progresse à son rythme un peu partout en France en partenariat avec des groupes coopératifs en montant des élevages « avec un lien au sol, petits de 6 000 à 9 000 poules ». « L’accélération de l’œuf alternatif n’est pas linéaire, c’est un peu compliqué à gérer, avoue-t-il, il faut être un peu en avance mais pas trop, on marche sur des œufs ». Pour l’avenir, « quand on voit l’objectif de Carrefour d’être numéro 1 en bio on se dit : soit le bio est accessible à tous, soit il est rémunérateur pour la filière et on limite sur le volume et alors le consommateur accepte d’avoir des ruptures ». Possédant également une ferme en agriculture biologique, Pascal Lemaire penche pour la deuxième solution.

Les plus lus

Station de captage dans l'Hérault
Aires de captage d’eau : la Fnab appelle à généraliser l’agriculture bio pour les sécuriser
Alors que la ministre de la Transition écologique vient de présenter sa feuille de route pour sécuriser l’ensemble des captages d…
panneau AB dans un champ de céréales
Réforme de la PAC : la Fnab demande au ministère de l’Agriculture de publier les chiffres des surfaces bio
La Fnab, qui craint encore un recul des terres cultivées en bio, presse le ministère de l’Agriculture de publier les chiffres des…
Baisse des achats de bio : la GMS a une « part de responsabilité » pour la FNH
Les Marches
Les distributeurs n’en font pas assez pour donner une dynamique aux produits alimentaires bio, juge la FNH, dans une étude qui…
Maladie : quel impact du mycosphaerella sur colza après les gros dégâts de 2024 ?
Grandes Cultures
Rare jusqu’à l’an dernier, le mycosphaerella a été très présent sur colza en 2024 à la faveur de conditions particulièrement…
Ambroisie : que dit la réglementation en cas de présence sur une parcelle agricole ?
Grandes Cultures
Aujourd’hui, les obligations de lutte contre l’ambroisie sont définies au niveau départemental et consignées par arrêté…
Publicité