Communication : La Fnab demande à la viande de rejoindre l'équipe de France du bio
Si la Fnab se félicite du lancement d'une communication collective, la fédération espère désormais que les filières viande et volailles vont emboîter le pas aux interprofessions des fruits et légumes et du lait.
Si la Fnab se félicite du lancement d'une communication collective, la fédération espère désormais que les filières viande et volailles vont emboîter le pas aux interprofessions des fruits et légumes et du lait.
La Fnab se félicite de l'accord trouvé ce jeudi au Salon de l’agriculture à l’issue d’une série de réunions entre les acteurs de la bio et les organisations interprofessionnelles, pour lancer la première campagne de promotion de l’agriculture biologique qui sera co-construite par l'Agence Bio et les interprofessions.
La fédération, ainsi que Forebio demandaient récemment un moratoire sur les CVO, s'interrogeant : “Les interprofessions souhaitent-elles l’effondrement de la bio ?”.
« Le travail de mobilisation des acteurs de la bio qui été mené depuis plusieurs mois aux côtés de l'Agence Bio et du Ministère de l’Agriculture commence à porter ses fruits, constate Philippe Camburet, président de la FNAB. Une première campagne de promotion permettra dès cette année de donner une toute autre ampleur à la 23e édition du “Printemps bio” et nous espérons qu’une seconde campagne sera lancée dès cet automne. »
Objectif : faire en sorte que le marché soit au rendez-vous des conversions
Si la fédération se réjouit que les interprofessions du lait et des fruits et légumes jouent le jeu en mettant 200 000 euros d'achats d'espace dans les médias pour cette campagne de promotion, elle espère que les interprofessions viande et volaille fassent de même. « Il faut absolument que les filières viande leur emboîte le pas et ne pas attendre que le marché se tasse pour réagir », conclut Philippe Camburet.
La Fnab demande que les interprofessions mettent en regard pour les années qui viennent les budgets de communication destinés à la bio et l’objectif gouvernemental de 18% de surfaces agricoles cultivées en bio en 2027, afin que le marché soit bien au rendez-vous des conversions.