Zones humides, la Lozère reçoit le groupe national de l'APCA
La chambre d'agriculture et le Copage recevaient la semaine dernière le groupe Zones humides de l'APCA. Des techniciens venus de toute la France ont pu effectuer des visites et échanger sur ces zones, leurs spécificités et les outils à leur disposition.
Filtre naturel, éponge, réservoir de biodiversité, production d'herbe... les rôles des zones humides sont nombreux. Pour se pencher sur elles et sur leurs gestions, l'APCA* a depuis plusieurs années mis en place un groupe Zones humides à l'échelle de la France. Riche de plusieurs milliers d'hectares de zones humides (voir ci-contre), la Lozère a été choisie pour accueillir ce groupe. La semaine dernière, des techniciens de tout le pays se sont ainsi retrouvés pour échanger et pour visiter des parcelles sur l'Aubrac et la Margeride. Un travail important pour Patrice Boulet, président du Copage qui insiste sur l'importance du lien « entre l'environnement et l'agriculture » et ce notamment dans la gestion de l'eau. « Avec le dérèglement climatique, la gestion de l'eau est une question qui prend de plus en plus d'importance, ajoute Éric Chevalier, élu à la chambre d'agriculture. On se rend compte, que même si la moyenne pluviométrique reste la même, les précipitations sont réparties de façon différente sur l'année, ce qui augmente le risque de sécheresse. »
Suite de l'article à lire dans le Réveil Lozère n°1514, du 13 juin 2019, en page 4.