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Vingt ans d’évaluation des meilleurs sujets de la région

Hormis la station nationale de Lanaud, il n’existe en France que trois stations d’évaluation locales en race Limousine, dont celle de Gélioc à Naucelle couvrant les départements de l’Aveyron, du Tarn, de la Lozère et de l’Ariège.

Depuis 1996 et jusqu’à la prochaine le 27 février de cette année, Gélioc aura organisé 37 ventes de 48 taureaux.
Depuis 1996 et jusqu’à la prochaine le 27 février de cette année, Gélioc aura organisé 37 ventes de 48 taureaux.
© Gélioc

En deux décennies, cet outil au service des éleveurs de la région a fait sa place dans le paysage limousin et plus précisément dans l’évaluation des meilleurs mâles. Mettre à la disposition des éleveurs sélectionneurs le meilleur de la génétique limousine en s’adaptant à leurs besoins, c’est le leitmotiv de la station Gélioc depuis ses débuts. La structure a été créée en 1995 par une poignée d’éleveurs locaux, autour notamment d’Alain Maffre, éleveur à Saint-Martial (Aveyron), premier président de Gélioc et d’André Dalmières, alors responsable de la filière viande à la chambre d’agriculture de l’Aveyron. C’est le National limousin que l’Aveyron a accueilli à Baraqueville en 1993 qui a été l’élément déclencheur : des éleveurs motivés ont eu l’idée de lancer un centre d’évaluation. Autour d’Alain Maffre et d’André Dalmières, une équipe s’est réunie avec l’objectif de recruter les meilleurs mâles d’un type morphologique viande dans l’Aveyron et le Tarn pour leur mise en évaluation, puis une mise à disposition des éleveurs producteurs de viande. La première étape a été la mise en évaluation de 48 taureaux.
Une région à fort potentiel
À l’époque, une première étude faisait état du mouvement annuel de 800 taureaux Limousins en Aveyron et dans le Tarn laissant présager un certain potentiel d’acquéreurs. Pour les responsables, il était donc légitime de penser que s’ils ne faisaient pas d’erreur, il était tout à fait réalisable de mettre en place un centre d’évaluation. Le premier veau est entré en 1995 et la première vente s’est déroulée le 9 février 1996. Sur les 48 taureaux, seuls quatre n’ont pas trouvé d’acquéreur. À ce moment-là, les acheteurs étaient essentiellement des éleveurs, producteurs de viande de la région. Les éleveurs lozériens ont, comme les éleveurs tarnais, demandé à rejoindre la zone de recrutement. Jusqu’en 1999, la station Gélioc accueillait une bande de 48 animaux par an. En quatre ans, elle a gagné une une légitimité au niveau national. Depuis l’an 2000, Gélioc reçoit deux bandes de 48 veaux et organise deux ventes, l’une en début d’année et l’autre à l’automne. La capacité d’accueil a été doublée. Depuis 2005, les éleveurs de l’Ariège sont inclus dans la zone de recrutement. Gélioc est la seule station à avoir défini avec l’Institut de l’élevage, un territoire de recrutement sur Midi-Pyrénées (excepté le Lot) ainsi que les cantons limitrophes. Tous les éleveurs de cette zone peuvent fournir des veaux à la station. Pour les acheteurs, il n’y a pas de frontières. La station est attentive à leurs attentes et n’a pas hésité à faire évoluer son offre de produits pour continuer de les satisfaire. En 2010, ses responsables ont fait évoluer le type morphologique des animaux en proposant des animaux plus mixtes : viande et élevage. Les fondamentaux sont restés, sélectionner et faire venir les meilleurs sujets du territoire défini, sans oublier des animaux correspondant au type morphologique recherché : de mixte à très viande. Ce sont toujours des animaux issus des meilleurs accouplements et qui remplissent toutes les conditions nécessaires exigées par Gélioc : des tests négatifs en IBR, en paratuberculose et des bêtes et non atteintes de maladies des muqueuses et de toutes maladies réglementées.

La suite dans le Réveil Lozère, page 6, édition du 11 février 2016, numéro 1346.

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