Aller au contenu principal

« Une véritable personne de confiance, motivée et courageuse »

Alain Joly est installé, depuis 2014, au domaine du Lapin, situé sur la commune de Droiturier. Après une opération, il a fait appel au Service de Remplacement qui lui a proposé l’aide d’une jeune salariée, Angélique Lamoureux, qui souhaite, à l’avenir s’installer à son tour.

© AA03

Le domaine du Lapin s’étend sur une surface de 66 hectares dont 23 cultivés en céréales à destination, uniquement, des besoins du troupeau ovin qui compte 440 brebis de race Ile-de-France croisées Romane et Romanov. Les animaux sont ensuite commercialisés via l’entreprise Hassenforder et Fils. À la tête du domaine, Alain Joly, qui pratique l’agnelage étalé, tous les deux mois, avec une accélération de cinq agnelages en quatre ans.

Alain Joly, pourquoi avez-vous fait appel au Service de Remplacement ?
Alain Joly : Depuis le 20 octobre dernier, je suis en arrêt maladie. Ce dernier doit, normalement, prendre fin le 11 mars. J’ai dû subir une opération chirurgicale qui m’immobilise et rend donc impossible le travail sur l’exploitation. Il me fallait quelqu’un pour me remplacer.
Le Service de Remplacement, j’y adhère depuis mon installation, ici dans l’Allier et j’ai pu en bénéficier à plusieurs reprises pour d’autres raisons. Je me suis donc, tout naturellement, rapproché de celui-ci dès le mois d’août, quand la date de l’hospitalisation a été connue.

Après cette prise de contact, comment cela s’est mis en place ?
A. J : J’ai été informé que ma demande pourrait être satisfaite dès la mi-septembre et qu’Angélique Lamoureux, jeune diplômée en agriculture, pourrait assurer mon remplacement. Elle m’a alors téléphoné et nous avons convenu d’un rendez-vous sur place pour savoir si nous pourrions nous entendre sur les conditions de travail.

Après plusieurs mois d’expérience, quel est votre sentiment sur le travail effectué quotidiennement par Angélique ?
A. J : J’attendais que la personne qui me remplacerait soit motivée par le travail qu’on lui propose, qu’elle soit courageuse et qu’elle soit ponctuelle. J’ai retrouvé en Angélique toutes ces qualités. Issue du territoire, fille d’agriculteur, elle se passionne pour l’élevage des moutons. Elle a véritablement pris en main les tâches de l’exploitation après une semaine de tuilage en ma compagnie, juste avant mon hospitalisation. Angélique est sur place, quatre heures, six jours sur sept. Je peux dire que je suis véritablement satisfait par le Service de Remplacement.
Angélique Lamoureux, pourquoi avez-vous choisi d’intégrer le Service de Remplacement ?
Angélique Lamoureux : J’ai obtenu un Bac en 2019 au lycée agricole du Bourbonnais puis un CS ovin à Charolles en 2020. Fraîchement diplômée, il me fallait acquérir, de l’expérience, de la pratique avant de m’installer. En rejoignant l’équipe du service de remplacement en octobre dernier, j’ai eu l’occasion, très rapidement, d’exercer le métier d’éleveur au sein de l’exploitation d’Alain Joly.
Pour moi, c’est une expérience très enrichissante, formatrice pour mon avenir et qui m’aidera beaucoup lorsque je pourrai m’installer.

En quoi consiste votre travail ?
A. L : L’essentiel de mon activité sur le domaine du Lapin est en lien  avec l’alimentation et le paillage des animaux.
Depuis octobre, j’ai également suivi trois périodes d’agnelages en assurant la surveillance. J’assure également les mouvements d’animaux nécessaires à la bonne conduite du troupeau. J’échange régulièrement avec Alain afin d’établir avec lui les tâches à réaliser. Je peux dire qu’il y a une véritable confiance entre nous deux.

Les plus lus

Comment la France peut aider le Maroc à repeupler son cheptel bovin et ovin ?

Sept ans d'une sécheresse redoutable, couplée aux soubresauts de la géopolitique ont fragilisé l'élevage marocain, si bien que…

Les associés du Gaec de la Cartalade avec Emmanuel Grange de chez DeLaval devant les 3 robots fraichement installés.
3 robots de traite nouvelle génération pour gagner en souplesse de travail

À Mercoeur, les 5 associés du Gaec de la Cartalade ont fait le choix de traire un troupeau de 150 vaches montbéliardes à…

vaches de races limousines dans un pré.
Aide au vêlage : 200 € par vêlage financés par la Région Auvergne-Rhône-Alpes

Destinée à encourager la recapitalisation du cheptel bovin viande dans la région, cette aide au vêlage ouvrira à partir de…

“Je veux pouvoir aller aux vaches en baskets !”

Chez les Noyer, à Saint-Martin-Cantalès, on ne lésine pas avec la propreté des vaches, de la stabulation et de la salle de…

Un groupe de personnes au milieu de véhicules de pompiers.
Photographie, le quotidien mis en scène

Le jeune photographe cantalien, Dorian Loubière, poursuit sa série de mises en scène des années 1950. Dernière prise de vue,…

vaches charolaises dans un pré.
Provision élevage : Comment les éleveurs peuvent bénéficier de cette mesure fiscale obtenue par le syndicalisme FNSEA-JA ?

La nouvelle provision élevage, déductible du résultat imposable, peut permettre aux éleveurs bovins d’économiser, dans les…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 100€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière