Une saison 2017 en demi-teinte
La sécheresse de la fin de l’été n’a pas épargné les abeilles. Même si certains ont fait une saison honorable, la récolte de miel de l’année s’en ressent chez plusieurs apiculteurs du département qui doivent maintenant trouver des solutions pour pallier le manque de ressources de leurs ruchers.
« Cette année, sur le causse Méjean, la récolte n’est pas extraordinaire, pas du tout », telle est la réponse de Thierry Crouzet, apiculteur à Hyelzas, quand on lui demande de faire un bilan de la récolte de miel pour l’année 2017. « Ceux qui ont laissé leurs ruches sur le causse n’ont rien fait du tout, à cause de la sécheresse, il n’y a ni verdure, ni fleurs, continue l’agriculteur. Le miel de printemps a été une catastrophe et pour le miel de lavande, c’est pire vu que nous n’avons pas eu de lavande cette année. » Lui aussi installé sur le causse, Sébastien Vedrine parle quant à lui d’une année « médiocre de façon générale ».
Un bilan mitigé sur tout le département
Un constat qu’établissent les apiculteurs des causses mais pas que. En effet, d’autres exploitants, installés sur le département ont fait les frais de la sécheresse qui touche la Lozère. « Pour la majorité des apiculteurs transhumants, qui représentent la majorité des professionnels, cette année n’est pas bonne, indique René Bruc, responsable de la section apicole à la FDSEA de Lozère. Depuis la fin du mois de juillet, le sud de la France subit une sécheresse qui a un fort impact sur la végétation. Alors, même si, les miels de châtaigniers et de montagne s’en sortent, les miels des causses, de l’Aubrac, de garrigue, d’acacia et de bruyère sont à la peine. » Pour pallier la situation, les apiculteurs du département ont alors essayé plusieurs techniques. Ainsi Thierry Crouzet a transféré ses ruches sur le Sud Lozère.
Suite de l'article à lire dans le Réveil Lozère n°1428, du 5 octobre 2017, en page 4.