Une nouvelle offre de service pour aider à la contractualisation

À partir du 18 janvier, la FDSEA compte mettre en place des permanences, sur tout le département, pour aider les agriculteurs à mieux comprendre la contractualisation issue de la loi Égalim 2, et obligatoire dès le 1er janvier 2022 dans les filières bovine, porcine et laitière.
Cette loi prévoit de généraliser les contrats écrits entre l'agriculteur et l'entreprise qui va transformer ses produits, sur trois ans minimum, en tenant compte des coûts de production. Et rend « non négociable », entre l'industriel et le distributeur, la part du prix correspondant au coût des matières premières agricoles.
La FDSEA avait intégré des éléments d'information sur la contractualisation obligatoire lors de ses traditionnelles réunions cantonales, mais au vu des nombreuses questions qui restent en suspens, a décidé d'aller plus loin. « Cette nouvelle manière de faire remet en cause près de quarante ans de pratiques, donc on comprend bien que certains agriculteurs se trouveront un peu démunis sur quoi remplir, comment, etc. », a détaillé le président de la FDSEA, Jean-François Maurin. Et pour ne laisser personne sur le bord de la route, le syndicat agricole est donc prêt à soutenir les agriculteurs au plus près de leurs intérêts.
« C'est une manière d'accompagner de façon plus personnalisée ceux qui en feront la demande », a expliqué le président de la FDSEA. L'idée étant d'aider à la compréhension et à la rédaction des contrats tous les agriculteurs qui en ressentiront le besoin. « Les adhérents FDSEA auront un tarif préférentiel », notent les services de la FDSEA.