Une mélangeuse automotrice et électrique à fort potentiel
Mercredi 16 novembre, le Gaec Contastin, établi au Massegros, a invité les éleveurs à la présentation et à la démonstration de la mélangeuse automotrice et électrique Seko, vendue par l'entreprise Lacan, en Aveyron.
Cette mélangeuse est innovatrice à plusieurs points de vue : automotrice et électrique. « C'est une machine qui est autonome, donc qui n'a pas besoin d'un tracteur pour la piloter », a détaillé Daniel Contastin, l'éleveur qui a acquis la machine il y a un an environ.
Si l'idée lui en est venue, c'est en lisant un article de nos confrères de la revue Pâtre, qui avaient écrit le portrait d'un agriculteur l'utilisant dans le Tarn. Ni une ni deux, les associés du Gaec, Daniel, Christine et leur fils Yvan ont contacté ce même éleveur et acquis un modèle ressemblant, « convaincus par les arguments présentés ».
« C'est une machine très économique en énergie : elle fonctionne pour un coût énergétique de 500 euros TTC par an, ce qui est très compétitif par rapport à une machine guidée par tracteur » a relevé Daniel Contastin, très satisfait de ce choix. Ce qui leur a aussi permis de bénéficier d'aide à hauteur de 40 %, sous le PMBE (plan de modernisation des bâtiments d'élevage). « Et elle mécanise vraiment l'alimentation. Elle nous a aussi permis de gagner trois points de MSU ». Si cette machine est arrivée dans l'exploitation, c'est parce qu'il y a quatre ans, un nouveau bâtiment est construit. Pour apporter la nourriture aux animaux de façon mécanisée, une réflexion conduite en parallèle de la construction du bâtiment, plusieurs pistes sont explorées : « c'est la mélangeuse qui nous est apparue à la fois la plus économique et la plus simple d'utilisation. Pas besoin d'un diplôme d'ingénieur pour la faire tourner ».
Installé depuis 1993 avec son épouse, les associés vont bientôt accueillir la nouvelle génération au sein du Gaec, puisque Yvan est en cours d'installation. Si un nouveau bâtiment a été imaginé il y a quatre ans, « c'est parce qu'il ne correspondait plus. Notre droit à produire avait un peu augmenté, donc il fallait prendre une décision : soit un nouveau bâtiment, soit on arrêtait ». Une bergerie qui accueille 300 brebis Lacaune, et produit du lait pour Roquefort