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Une barre d’effarouchement pour préserver la petite faune

Dans le cadre du programme Agrifaune, la fédération de chasse de Lozère met, depuis 2013, une barre d’effarouchement à disposition des agriculteurs du département. Un programme mis en sommeil ces dernières années et que la fédération de chasse souhaite relancer.

Dans le cadre du programme Agrifaune, la fédération de chasse de Lozère met, depuis 2013, une barre d’effarouchement à disposition des agriculteurs du département. Un programme mis en sommeil ces dernières années et que la fédération de chasse souhaite relancer.
Dans le cadre du programme Agrifaune, la fédération de chasse de Lozère met, depuis 2013, une barre d’effarouchement à disposition des agriculteurs du département. Un programme mis en sommeil ces dernières années et que la fédération de chasse souhaite relancer.
© Fédération de chasse 48

« Un faon de chevreuil, deux perdrix, un lièvre… » énumère Damien Crueyze. Ce sont les animaux qu’il a réussi à sauver grâce à la barre d’effarouchement installée à l’avant de son tracteur, durant la fauche de sa parcelle de 12 hectares cette année. « Lorsque la fédération nous a proposé d’essayer cette barre, on a dit oui tout de suite », décrit Damien Crueyze.
« C’est sûr qu’on préfère sauver ces animaux, plutôt que de les faucher », glisse l’agriculteur installé au lieu-dit Le Sauvage, près de Saint-Laurent-de-Muret. Cette barre, facile à installer selon les explications de l’agriculteur, se pose à l’avant du tracteur et se compose d’une barre transversale et de lourdes chaînes en métal qui cliquettent lors de l’avancée du tracteur, donnant le temps à la petite faune de s’enfuir avant le passage de la faucheuse.
« Nous avions lancé ce programme sur le territoire du Massegros en 2013, pour engager des mesures de sauvegarde de la faune sauvage au vu de la quantité de ces populations dans les champs », explique Christophe Rieutort, technicien et animateur nature à la fédération de chasse lozérienne. D’autres mesures avaient aussi été engagées, certaines en lien avec la chambre d’agriculture, notamment : replantage de haies, restauration de lavognes, cultures de fauche (notamment la fauche centrifuge), selon le technicien.

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