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Une association qui croit en son avenir

Lundi 20 novembre a eu lieu l'assemblée générale de l'association Fleur d'Aubrac à Antrenas. L'occasion pour les adhérents et élus de l'association de rappeler les avantages de l'engraissement et des filières de qualité.

Lundi 20 novembre a eu lieu l'assemblée générale de l'association Fleur d'Aubrac à Antrenas. L'occasion pour les adhérents et élus de l'association de rappeler les avantages de l'engraissement et des filières de qualité.
Lundi 20 novembre a eu lieu l'assemblée générale de l'association Fleur d'Aubrac à Antrenas. L'occasion pour les adhérents et élus de l'association de rappeler les avantages de l'engraissement et des filières de qualité.
© Marion Ghibaudo

Après avoir évoqué le rapport d'activité de l'année 2022, l'association a souhaité donner la parole à Didier Cayroche, du Cerfrance Lozère, qui s'est penché sur « l'engraissement et toutes ses vertus ».Malgré une année 2022 compliquée par l'explosion des coûts et une inflation galopante, Fleur d'Aubrac a su tirer son épingle du jeu. « Globalement, on note une augmentation de la commercialisation de génisses par rapport à 2021 », a détaillé Hervé Chapelle, directeur général du groupe Cémac-Cobévial. Et si les ventes se font toute l'année, une « augmentation est remarquée en avril et septembre, alors qu'au contraire, une diminution importante a lieu en mai. Les ventes ont lieu au travers des deux abatteurs que sont Languedoc Lozère viande et la Cobo sud, qui distribuent ensuite dans 58 points de vente, notamment dans le Sud-ouest, mais des débouchés se développent aussi autour de Paris. Autre point positif constaté par Hervé Chapelle : « le nombre de génisses labellisables a augmenté de 5 % en 2022 ». Quant au prix payé aux éleveurs - dont le nombre engagé dans la filière reste stable - il a été de 5,70 EUR/kgc en moyenne, contre 5,35 EUR/kgc en 2021. Enfin, la répartition des naisseurs-engraisseurs adhérents à la filière reste stable elle aussi : 56 % en Aveyron, 38 % en Lozère, 5 % dans le Cantal et 2 % en Haute-Loire.Enfin, dernier point positif pour le directeur général : le poids carcasse moyen des génisses abattues a lui aussi évolué dans le bon sens. « Quand on était dans les années 2010, on était en dessous de 400 kilos carcasse, ce qui, pour des génisses n'était pas forcément très élevé ; aujourd'hui, on arrive à 428 kilos carcasse ». Des niveaux de poids et de conformation qui satisfont les partenaires commerciaux de l'association. « On est majoritairement sur un produit qui est du U= ou du U- ; le U- étant plutôt des bêtes que l'on retrouve généralement sur les foires ». « En 2022, les génisses ont été achetées aux adhérents aux alentours de 2 450 euros », a détaillé Hervé Chapelle, qui explique ce prix par le poids et la bonne conformation. Si le prix payé représente une bonne progression par rapport aux années précédentes, « le coût de l'alimentation en 2022 avait vraiment explosé ».

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