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JA 43
Une année 2020 bien remplie malgré la crise sanitaire

Les JA de Haute-Loire étaient en assemblée générale le 26 mars à Saint-Paulien. Les activités 2020,
l'installation, les campagnols terrestres, le manger local... étaient au cœur de ce rendez-vous annuel.

JA 43 : Laurine Rousset présidente, Guillaume Avinain secrétaire général et Julien Duplomb membre du bureau.
De gauche à droite : Laurine Rousset présidente de JA43, Guillaume Avinain secrétaire général et Julien Duplomb membre du bureau.
© HLP

Le 26 mars, les jeunes Agriculteurs de Haute-Loire ont réuni  quelques uns de leurs adhérents et des invités dans la salle de cinéma de Saint-Paulien. Tous masqués avec du gel hydroalcoolique à portée de main, installés un siège sur deux dans la grande salle, tous étaient heureux de se retrouver physiquement.
Conduite d'une main de maître par le nouveau duo qui se trouve à la tête des JA, la présidente Laurine Rousset et le secrétaire général Guillaume Avinain, cette réunion annuelle a permis de dresser le bilan d'une année atypique, en raison de la crise sanitaire, mais, malgré tout chargée en terme d'activités pour le syndicat !

Installation dynamique

Avec 61 installations en 2020 et déjà 33 en mars 2021, la Haute-Loire peut être fière du nombre de jeunes installés. La multiplication des actions conduites par les JA n'est sans aucun doute pas étrangère à ce dynamisme. En 2020, les JA ont lancé les "Rendez-vous en terrain JA", des événements pour mettre à l'honneur des jeunes installés. 2 rendez-vous en terrain JA ont été conduits en présentiel ainsi que 2 rendez-vous en visio. Les JA de Haute-Loire ont organisé le 4 décembre en visio la session régionale à l'installation depuis les locaux de l'ISVT. "Cette session a permis de comparer les coûts de production et d'installation entre les zones de montagne et de plaine grâce à l'intervention de la chambre d'agriculture et de Cerfrance Haute-Loire" a indiqué Laurine Rousset. Toujours sur l'installation, les JA ont édité la charte départementale à l'installation, un guide pratique très apprécié par les porteurs de projets et les nouveaux installés.
Les JA tiennent à proposer des formations à leurs adhérents. En 2020, la 4e session de "J'agis demain" a permis à des jeunes d'apprendre à communiquer et à prendre confiance en eux. Notons qu'une 5e session a eu lieu en mars 2021.

Les pauses fermières : une nouveauté 2020

Dans un contexte où tous les événements s'annulaient un à un, les JA n'ont pas pu tenir leur opération de communication estivale "La ferme s'invite en ville" ; frustrés par cette situation, ils ont innové en organisant 4 pauses fermières en juillet dernier. Les repas 100% altiligériens proposés sur les grands axes de communication autour du Puy ont pleinement satisfaits les touristes de passage. Cette opération devrait d'ailleurs être reconduite en juillet 2021.
La crise sanitaire de Covid-19 n'a pas empêché les JA de tenir leur traditionnelle finale départementale de Labour le 30 août même si elle n'était pas qualifiante en raison de l'annulation de la régionale.
Les JA ont également participé activement à des événements orientés sur la promotion du métier (semaine de l'agriculture, bus du vivant, de l'orientation...) et ont contribué, avec la FDSEA, à la défense du métier d'agriculteurs en rencontrant à plusieurs reprises les élus et les représentants de l’État.
Campagnols : tout ce qu'il est possible de faire
Après la présentation du rapport d'activités, les JA ont diffusé une vidéo sur la prolifération des campagnols sur le secteur du Mézenc ; les témoignages de deux JA producteurs de Fin Gras du Mézenc à Chaudeyrolles, Grégory et Thibault Devidal, ont mis en évidence la gravité de la situation ainsi que la mise en danger de leur exploitation. Questionné sur cette problématique par Guillaume Avinain, le nouveau directeur de la DDT, Bertrand Dubesset, qui effectuait là sa première sortie "toujours dédiée aux JA"..., a promis qu'il ne laisserait pas mourir les agriculteurs victimes des campagnols. "On va faire tout ce qu'il est possible de faire " a t-il indiqué.

Une cohérence dans le manger français !

Dans son rapport moral, Guillaume Avinain est intervenu sur le manger local et ses limites. "Manger local, c'est un agriculteur qui produit et va vendre sur le marché ; c'est aussi un agriculteur qui vend son produit à un outil de transformation de son territoire et que l'on retrouve en magasin local. Mais en Haute-Loire, on veut aussi manger des produits qui ne viennent pas de notre territoire et nos 417 millions de litres de lait, nous ne pouvons pas tous les consommer sur place ! On se rend compte qu'il y a une limite au manger local et que finalement on trouve une cohérence dans le manger français !".
Il a par ailleurs souligné que la France n'a pas fait le choix des volumes de production puisque nous consommons 80% de ce que l'on produit ; et pour maintenir les agriculteurs, le secrétaire général des JA rappelle la nécessité de mettre un terme à l'escalade des normes en France et de défendre les prix des produits. Thierry Cubizolles, président de la FDSEA a appuyé ses propos  : "les prix, c'est ce qui nous fait vivre, c'est ce qui fait notre revenu. C'est primordial. C'est pourquoi il faut compléter la loi Egalim".
"Le gouvernement est passible d'un détournement d'argent en ayant permis aux GMS d'être les grands bénéficiaires de la crise sanitaire " a signalé le président de la Chambre d'agriculture Yannick Fialip qui attend un retour de valeur pour les produits agricoles.

 

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