Un projet d’engraissement enfin abouti
A Yolet, Jean-Paul et Valérie Gamel viennent d’inaugurer leur nouvel atelier d’engraissement. Il devrait être opérationnel début octobre.

D’ici la fin du mois, Valérie et Jean-Paul Gamel pourront débuter l’activité engraissement de leurs porcelets.
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L'Union du Cantal
Valérie et Jean-Paul Gamel sont soulagés. Après un périple administratif de six ans, ils vont pouvoir démarrer leur nouvel atelier d’engraissement, en complément d’un atelier naisseur de 84 truies. Producteurs porcins, ils se sont installés en EARL en 1995 à Boudieu de Yolet sur 17 hectares de SAU. “Je vais enfin pouvoir faire ce que j’ai toujours eu envie de faire : finir les produits de l’atelier naisseur, explique Jean-Paul Gamel. J’ai aujourd’hui le bâtiment que j’ai toujours souhaité. Cela a été long, mais nous allons enfin pouvoir travailler”. Car ce projet, le producteur l’a concocté dès 1999.
Sortie des porcs à 125 kg
Entre-temps, les divers périples administratifs auront eu raison des années, mais pas de la motivation des Gamel. La nouvelle structure viendra donc en complément des deux premiers bâtiments déjà existants. Il proposera 528 places de porcs charcutiers sur caillebotis intégral (répartis en 4 salles), une alimentation en soupe, une ventilation centralisée, un lavage d’air et un local d’embarquement de 60 places. “Nous nous sommes fixé un objectif de sevrage de 130 porcelets toutes les trois semaines pour un objectif de vente annuel de 2 100 porcs charcutiers”, expliquent les producteurs. Alors que le porcelet entrera à 30-35 kg, il ressortira de l’atelier à près de 125 kg, soit une plus-value par unité de l’ordre de 18,50 euros.
Un projet exemplaire
A l’occasion d’une journée portes-ouvertes sur l’exploitation, Germaine Sérieys, présidente de la Coopérative agricole des producteurs de porcs (Capp), citait le projet de Valérie et Jean-Paul Gamel en exemple, invitant au passage “les naisseurs à aller au bout de leur démarche. D’autant que ce projet rejoint celui de la Capp et d’Altitude avec le développement de la production et la mise en valeur de porcs de montagne”, précisait-elle aux nombreux professionnels et éleveurs présents ce jour-là, dont certains de Haute-Loire, du Tarn ou de Dordogne. Au passage, les visiteurs auront pu noter le petit plus de l’élevage : la musique, élément anti-stress pour le cochon.
Sortie des porcs à 125 kg
Entre-temps, les divers périples administratifs auront eu raison des années, mais pas de la motivation des Gamel. La nouvelle structure viendra donc en complément des deux premiers bâtiments déjà existants. Il proposera 528 places de porcs charcutiers sur caillebotis intégral (répartis en 4 salles), une alimentation en soupe, une ventilation centralisée, un lavage d’air et un local d’embarquement de 60 places. “Nous nous sommes fixé un objectif de sevrage de 130 porcelets toutes les trois semaines pour un objectif de vente annuel de 2 100 porcs charcutiers”, expliquent les producteurs. Alors que le porcelet entrera à 30-35 kg, il ressortira de l’atelier à près de 125 kg, soit une plus-value par unité de l’ordre de 18,50 euros.
Un projet exemplaire
A l’occasion d’une journée portes-ouvertes sur l’exploitation, Germaine Sérieys, présidente de la Coopérative agricole des producteurs de porcs (Capp), citait le projet de Valérie et Jean-Paul Gamel en exemple, invitant au passage “les naisseurs à aller au bout de leur démarche. D’autant que ce projet rejoint celui de la Capp et d’Altitude avec le développement de la production et la mise en valeur de porcs de montagne”, précisait-elle aux nombreux professionnels et éleveurs présents ce jour-là, dont certains de Haute-Loire, du Tarn ou de Dordogne. Au passage, les visiteurs auront pu noter le petit plus de l’élevage : la musique, élément anti-stress pour le cochon.