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Inauguration
Un bond en avant pour la production d'insectes dans le Puy-de-Dôme

Jeudi 22 juin, la société Invers, productrice et transformatrice de protéines d’insectes destinées à l’alimentation animale, inaugurait son nouveau bâtiment d’élevage automatisé à Saint-Ignat (63).

Sébastien Crépieux, président d'Invers, coupant le ruban d'inauguration du nouveau bâtiment de l'entreprise.
Sébastien Crépieux, président d'Invers, coupant le ruban d'inauguration du nouveau bâtiment de l'entreprise.
© Léa Durif

Implantée depuis 2018 à Saint-Ignat (63), la société Invers, spécialisée dans la production et la transformation de vers à farine pour la consommation animale, franchit un nouveau cap.  Elle multiplie sa capacité de production par 10 grâce à son nouveau couvoir automatisé : un véritable coup d'accélérateur pour le développement de sa filière en Auvergne-Rhône-Alpes.

Un nouveau bâtiment

Seulement neuf mois après avoir annoncé détenir le financement nécessaire à son projet, un nouveau bâtiment de 4 000 m2, destiné à l’éclosion et l’élevage des jeunes larves, vient d’ouvrir ses portes sur le site d’Invers AuRA. À l’intérieur, des dizaines d’unités automatisées dosent, pèsent et trient les bacs contenant les œufs, larves et micro-larves, à l’aide de robots d’industrie à l’allure futuriste. « Le démarrage opérationnel est prévu pour le 1er juillet » annonce fièrement Sébastien Crépieux, président d’Invers au niveau national. D’ici 2025, l’entreprise espère ainsi passer de 360 millions à 5 milliards de larves délivrées chaque mois.

25 unités d’élevage

« Les agriculteurs sont un maillon essentiel de la chaîne Invers » souligne Sébastien Crépieux. À l’heure actuelle, quatre exploitations agricoles possèdent déjà un atelier d'élevage de micro-larves dans la région, et « plusieurs projets sont en cours ». À terme, le nouveau couvoir sera capable de fournir 25 unités d’engraissement dans des fermes partenaires, issues des 3 coopératives actionnaires d’Invers AuRA : Limagrain, Oxyane et Eurea. À raison de 9 000 bacs de micro-larves livrés mensuellement dans chacune des exploitations, chaque engraisseur devrait revendre entre 10 et 20 tonnes de larves par mois, afin d'être valorisées sur le site de Saint-Ignat. Elles finiront transformées en produits d’alimentation destinés aux animaux domestiques et troupeaux d’élevage.

Un modèle durable et duplicable

Résolument engagé dans un développement durable, écologique et pragmatique, Invers a fait le choix d’un schéma d’économie circulaire et en circuit-court, duplicable dans toutes les régions de France. En attendant, l’entreprise doit continuer à faire ses preuves. « Avec ce projet, nous souhaitons accélérer le développement et créer un modèle économique solide pour cette filière émergente, afin qu'elle soit viable, attractive et reconnue à plus large échelle » explique Vincent Tardif, président d’Invers AuRA et directeur stratégique du développement des nouvelles filières chez Limagrain.

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