Un arrêté préfectoral prescrivant le prélèvement d’un loup a été publié
Par arrêté préfectoral, le préfet de la Lozère, a ordonné une opération de prélèvement d’un loup pour la protection des troupeaux domestiques de certaines communes du secteur de Châteauneuf-de-Randon.
Cette mesure administrative de prélèvement intervient après le constat, sur ce massif, de onze attaques pour lesquelles la responsabilité du loup ne peut être écartée. Ces attaques ont eu lieu sur les communes de Châteauneuf-de-Randon, Arzenc-de-Randon, Pierrefiche et Chaudeyrac entre le 1er janvier et le 20 août 2014 et ont entraîné la mort ou la blessure de 38 animaux.
Dans la zone géographique concernée, les éleveurs ayant subi des dommages ont mis en œuvre l’ensemble des mesures de protection (achat et présence de chiens de protection, rassemblement des troupeaux en parcs de nuit électrifiés, rentrée des troupeaux en bergerie la nuit, etc.) et de défense (moyens d’effarouchement sonores, veilles répétées de tireurs pour effectuer des tirs de défense, etc.) contre la prédation du loup.
La suite dans la Réveil Lozère du 4 septembre 2014, page 6.
Tir de prélèvement du loup : la profession agricole approuve
Suite à l’arrêté préfectoral pris par le préfet Guillaume Lambert prescrivant une opération de prélèvement d’un loup en Lozère sur le secteur de Châteauneuf-de Randon, les syndicats JA-FDSEA se disent satisfait par la nouvelle. « La profession n’a eu de cesse d’alerter pendant des mois les autorités compétentes sur les attaques répétées de loup en Lozère. Nous sommes aujourd’hui heureux que notre combat porte enfin ses fruits. Malgré tout, le travail n’est pas terminé, d’autres zones d’élevages lozériennes sont également touchées par le loup » s’exprimait Olivier Boulat, président de la FDSEA à ce sujet.
« Cette autorisation de prélèvement sur le secteur de Châteauneuf est un bon début. Il reste encore à transformer l’essai c’est-à-dire arriver à prélever le loup. En parallèle, il est aussi nécessaire de trouver des solutions aux agriculteurs du parc national des Cévennes qui n’ont actuellement droit ni au tir de défenses ni aux tirs de prélèvements. » poursuivait Julien Tuffery, président des Jeunes agriculteurs Lozère.
JA-FDSEA48