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Un appui à un “partenaire essentiel des élevages cantaliens”

Dans le cadre de la nouvelle convention triennale en faveur de l’agriculture, le Conseil général reconduit son appui à l’action sanitaire du GDS.

Le président Descoeur a engagé le Département pour une nouvelle convention triennale.
Le président Descoeur a engagé le Département pour une nouvelle convention triennale.
© P. O.
Le bon statut sanitaire des élevages est un enjeu certes individuel à l’échelle de l’exploitation, mais c’est  aussi une condition majeure à la dynamique économique de l’ensemble du cheptel cantalien. Et, fort heureusement, la profession agricole comme les élus du Cantal n’ont pas attendu l’illustration parfaite de cette donnée qu’a récemment constitué l’épizootie de fièvre catarrhale ovine (FCO).

Cibler les actions pour assainir le cheptel

En effet, depuis plusieurs années déjà, le Conseil général, dans le cadre de la convention triennale qu’il consacre à l’agriculture, accompagne les programmes sanitaires prioritaires conduits par le groupement de défense sanitaire (GDS). Forts des résultats des précédentes actions soutenues par le Département, notamment en matière d’IBR (rhinotrachéite  infectieuse bovine), de BVD (maladie des muqueuses chez les bovins), de paratuberculose, de SDRP (maladie respiratoire des porcs), ou encore de varroase (parasitose des abeilles), Vincent Descœur, président de l’assemblée départementale et Michel Combes, agriculteur à Prunet et président du GDS, ont signé le 21 janvier dernier une nouvelle convention pluriannuelle d’aide à la qualité sanitaire des cheptels. Une convention sur trois ans, qui reprend selon Michel Combes “la plupart des axes antérieurs et couvre toutes les espèces”. Malgré ce large spectre, le choix a été fait d’agir plus spécifiquement sur plusieurs objectifs sanitaires, en particulier le dépistage de la BVD chez les bovins de six à 18 mois en vue de l’assainissement des cheptels cantaliens. Le dépistage annuel du SDRP dans les élevages porcins sera lui conduit avec la volonté de maintenir le statut indemne du Cantal, tandis que les filières ovines et caprines feront l’objet d’actions relatives à l’arthrite encéphalite caprine et à la tremblante ovine (repeuplement de certains troupeaux avec des femelles génotypées favorablement). Enfin, comme dans la précédente convention, l’apiculture bénéficiera d’un plan de lutte contre les maladies des abeilles (nosémose, loque américaine, varroase…). 

Adapter le soutien aux évolutions

Michel Combes a insisté sur le fait que cette contribution départementale, de 600 000 euros sur trois ans, permettait au GDS d’agir en prévention. “La meilleure preuve est bien la FCO qui nous arrive de manière complètement inattendue, sans aucune parade”. Un dossier d’actualité sur lequel Vincent Descœur est revenu à son tour, en se félicitant du maintien du laboratoire départemental, “qui figure aujourd’hui parmi les 22 agréés au niveau national pour procéder aux analyses nécessaires aux échanges”. Il a par ailleurs tenu à rappeler que le Conseil général avait pris la décision de participer à la prise en charge à 50 % des virologies et sérologies exigées pour les mouvements d’animaux. Cette contribution, qui devrait s’élever à 120 000 euros pour le premier semestre 2008, “démontre l’adaptabilité du département devant les enjeux sanitaires”, a relevé le président. Ce dernier a en outre indiqué qu’au vu de la très forte demande d’ores et déjà enregistrée par le GDS en terme de dépistage BVD, le Conseil général gardait “la possibilité d’abonder l’enveloppe”. 

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