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Sommet de l'élevage : pourquoi la Turquie sera à l’honneur de l’édition 2018 ?

Les organisateurs du Sommet de l’élevage étaient en mission en Turquie, la semaine dernière, au moment même où les exportations européennes de bovins ont été réouvertes au secteur privé. Une opportunité à saisir pour la France dans un pays où les races françaises sont très appréciées.

C’est à Ankara, capitale de la Turquie qu’une délégation du Sommet de l’élevage, emmenée par son président, Jacques Chazalet, a appris la nouvelle, mardi dernier. La Turquie accepte d’être l’invitée d’honneur du prochain Sommet de l’élevage, qui se déroulera à Clermont-Ferrand, les 3, 4 et 5 octobre. Ce partenariat est le fruit d’un travail de fond que mène le rendez-vous européen des races à viande, depuis plusieurs mois, auprès des autorités locales, des ministères de l’agriculture français et turc, et des organisations professionnelles des deux pays. La mise à l’honneur de la Turquie au cœur du berceau des races à viande dépasse évidemment le simple affichage. Avec un besoin estimé entre 500 000 et 700 000 broutards par an, la Turquie constitue un client de choix pour la filière française. Entre 2010 et 2013, l’export de bovins français a atteint en valeur 140 millions d’euros. « Jusqu’en 2013, nous acheminions jusqu’à 10 000 animaux français tous les mois, contre à peine 1 000 aujourd’hui via l’ESK* », témoigne Nihal Kayar, responsable des achats de la société Namet, numéro 1 du marché de la viande bovine turque, qui engraisse en deux fois, 100 000 animaux par an dans le sud-est du pays. Depuis quatre ans, la FCO a grippé les échanges avec la France. Aujourd’hui, même si toutes les questions sanitaires sont loin d’être réglées, l’annonce, la semaine dernière de la réouverture des exportations européennes au secteur privé pourrait bien faire bouger les lignes.

 

 

Suite de l'article à lire dans le Réveil Lozère n°1457, du 26 avril 2018, en page 8.

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