Sommet de l'élevage : « accompagner les éleveurs dans l'adversité »
Alors que le contexte reste particulièrement compliqué pour l'élevage, le Sommet de l'élevage, qui s'ouvrira le 2 octobre à Clermont, se positionne en catalyseur de solutions, avec un panel d'exposants encore plus dense, et des présentations animales de haute volée. Rencontre avec Jacques Chazalet, président du salon.
Le 28e Sommet de l'élevage va démarrer dans moins d'une semaine. Une nouvelle édition qui s'ouvre dans un climat encore tendu pour le secteur de l'élevage, avec un nouvel épisode de sécheresse particulièrement aigu et qui dure. Comment le salon se positionne-t-il par rapport à cette situation ?
Il est clair que les choses sont plus compliquées dans notre région que dans l'Ouest. Les éleveurs d'Auvergne, de Rhône-Alpes, du Limousin et de Bourgogne pâtissent d'une sécheresse sévère, qui pour certain est la seconde en deux ans. Une bonne partie des éleveurs ont déjà mangé leur stock de fourrages de début d'année. Face à ce contexte compliqué, nous voulons toutefois rester optimistes. C'est en période de crise, qu'il faut trouver des solutions. Les agriculteurs sont des gens pragmatiques, et le Sommet est un rendez-vous important pour eux où ils peuvent échanger avec les collègues, discuter avec leurs fournisseurs, trouver des solutions pour passer ce cap difficile. Et pourquoi pas élargir leurs horizons. L'accueil du concours national blonde d'Aquitaine s'inscrit dans cette dynamique et devrait nous permettre d'accueillir un public plus large.
Avec 1 560 exposants, le salon dépasse encore son record de participation. Comment expliquez-vous ce succès ?
Le nombre et la qualité de contacts que nouent ici les exposants est un atout indéniable. 95 000 visiteurs sont venus l'an dernier au Sommet. C'est un volume conséquent, qui créé du trafic, des échanges, et au final du commerce.