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SERVICES DE L’ÉTAT : La Draaf Auvergne-Rhône-Alpes a pris ses quartiers à Lempdes (Puy-de-Dôme)

Gilles Pelurson, nouveau directeur régional de l’alimentation, de l’agriculture, et de la forêt d’Auvergne-Rhône-Alpes détaille la nouvelle organisation de ses services.

«Dès aujourd’hui, notre site internet est à jour avec toutes les coordonnées de nos services», annonce Gilles Pelurson, premier Draaf de la nouvelle région Auvergne Rhône-Alpes.
«Dès aujourd’hui, notre site internet est à jour avec toutes les coordonnées de nos services», annonce Gilles Pelurson, premier Draaf de la nouvelle région Auvergne Rhône-Alpes.
© APASEC

Comment le choix du siège de la nouvelle Draaf à Clermont-Ferrand/Lempdes a-t-il été pris ?

Gilles Pelurson : Le Premier ministre, Manuel Valls, a annoncé ce choix le 31 juillet dernier pour notre région comme pour toutes les autres. Il y a un souci d’équilibre territorial dans cette décision. Pour notre part, nous avions envisagé les deux scénarios afin de nous tenir prêts, quel que soit le cas de figure.


La nouvelle Draaf Auvergne Rhône-Alpes est-elle en ordre de marche dès maintenant ?

G.P : Le Préfet préfigurateur, Michel Delpuech, avait clairement annoncé sa volonté que tout soit mis en œuvre pour être prêt dès le premier jour ouvrable de l’année 2016, en l’occurrence le lundi 4 janvier. Et nous avons réussi grâce à un travail important réalisé depuis 9 mois, sous son autorité, et avec la participation des chefs de service et des agents des deux Draaf. Cela a demandé de nombreuses heures de réflexion et de réunion. Il restera juste quelques ajustements marginaux à opérer durant une phase de transition de trois ans. Mais l’organisation est stabilisée et opérationnelle. Il nous revient de la faire vivre.


Concrètement, pouvez-vous décrire cette nouvelle organisation ?

G.P : Tout d’abord, je préfère parler de regroupement plutôt que de fusion. Le siège de la Draaf est établi à Lempdes mais il y a bien sûr encore un site à Lyon, avec un directeur adjoint (voir tableau ci-dessous). Nous avons réfléchi dans un but d’efficience, avec l’objectif d’éviter les doublonnements. Nous procédons à un léger renforcement du site de Lempdes sur le plan quantitatif. Dès cette année, 24 postes ont été transférés, 20 de Lyon à Lempdes et 4 dans le sens inverse. Certains agents voient leur poste et leurs missions modifiés, sachant qu’on ne pouvait pas imposer la mobilité géographique mais simplement la proposer. Concrètement, cinq agents, moi compris, s’installent à Lempdes dès janvier. D’autres suivront. Ils bénéficient de mesures d’accompagnement.


Combien d’agents regroupe la nouvelle Draaf ? Les effectifs vont-ils évoluer ?

G.P : Avant le regroupement, nous avions au total 280 agents, 100 à Lempdes et 180 à Lyon. L’objectif du Préfet est très clair à ce sujet, il souhaite réduire de 10 % les effectifs à l’horizon de trois ans, par des non-remplacements suite à des départs, à la retraite notamment.


Dans cette région élargie, comment assurerez-vous la proximité ?

G.P : Nous avons l’obligation de respecter la prise en compte de tous les territoires. Nous sommes attentifs à tout le monde, même aux territoires les plus éloignés du siège. Même si quelques fonctionnalités sont concentrées sur un site (comme la santé des forêts ou l’énergie chimie verte à Lempdes), on trouvera des agents de chaque service sur les deux sites. Nous gardons un lien avec le territoire. Pour les réunions que nous pourrons tenir avec les autres services de l’État régionaux ou départementaux, il y aura une alternance dans le lieu des réunions.


La Draaf ne sera pas basée dans la même ville que la Chambre régionale d’agriculture, est-ce un handicap ?

G.P : La loi prévoyait que les sièges de la Draaf et de la Chambre régionale d’agriculture se trouveraient dans la même ville, avec possibilité pour la chambre consulaire de prendre une délibération contraire à condition qu’elle soit validée par le Préfet. C’est ce qui s’est passé. Mais où que se trouve le siège, nous avions mis en place une organisation qui permettait de répondre à tous les cas de figure. Nous serons capables de travailler avec une chambre d’agriculture basée à Lyon. Elle va devoir d’ailleurs procéder à une semblable réorganisation de ses services pour répondre au nouveau périmètre. Il faut reconsidérer nos fonctionnements que nous pouvions avoir en Auvergne ou en Rhône-Alpes pour nous mettre à l’échelle du nouveau territoire. Il faut trouver un nouvel équilibre, sans tomber dans le nomadisme administratif. L’objectif final reste l’efficience.


Propos recueillis par l’APASEC

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