Sept éleveurs aubrac récompensés pour le renouveau de la race
Pas moins de sept éleveurs, tous impliqués dans le développement de la race aubrac, ont été élevés au grade de chevalier ou d’officier du Mérite agricole.

Les éleveurs distingués par le ministre de l’Agriculture (par arrêté de juillet 2006) ont reçu une médaille, vendredi 10 août à Neuvéglise.
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R. S.-A.
Leurs noms sont connus dans le milieu de l’élevage ; ils sont associés aux podiums des concours départementaux, régionaux et nationaux de la race aubrac. Vendredi 10 août à Neuvéglise, Auguste Barriol, Jean Batifol, Félix-Louis Salvagnac, Henri Protet, Louis Bonifacie, Robert et Michel Bos recevaient les insignes du Mérite agricole des mains du secrétaire d’Etat, Alain Marleix.
Ces sept éleveurs ont été élevés au grade de chevalier ou d’officier, pour leur implication au service du développement de la race, en respectant les orientations génétiques décidées par l’Union aubrac, et en fédérant les éleveurs du Cantal autour d’un syndicat dynamique. A l’heure des remerciements, Michel Bos, président de ce syndicat départemental, voyait en cette cérémonie la “reconnaissance du dévouement et de la compétence des éleveurs”. Et d’associer à ce succès Bernard Boyer, animateur du syndicat cantalien de la race.
Des Cantaliens très impliqués
Henri Peyrac, président de l’Union aubrac, affirme percevoir sur l’ensemble du berceau de la race une “famille aubrac solidaire, dans laquelle les Cantaliens sont très présents”. Il salue en outre les épouses de ces éleveurs impliqués et parfois peu disponibles en regrettant au passage le manque de valorisation des femmes sur les exploitations.
Mais outre celui naturellement rendu aux récipiendaires, les différents intervenants ont tenu à rendre un hommage très marqué aux anciens éleveurs, auxquels la race ne doit pas moins que sa survie. Un amical salut était par exemple adressé à Frédéric Tardieu, absent ce jour-là. Le souvenir du “père Bos” était aussi très présent, son fils Michel ayant une pensée émue au moment où il évoquait cette génération qui “a tracé le chemin à suivre”. Une “ténacité qui a permis à l’aubrac de retrouver sa grandeur”, selon M. Peyrac.
Hommage aux anciens
Michel Bos ajoute : “Nous avons fait ensuite de notre mieux avant de passer le relais à une nouvelle génération qui, elle aussi, s’investit”. Et le président du syndicat des éleveurs de conclure cette après-midi par un vibrant : “Vive l’aubrac, et pour toujours” !
Ces sept éleveurs ont été élevés au grade de chevalier ou d’officier, pour leur implication au service du développement de la race, en respectant les orientations génétiques décidées par l’Union aubrac, et en fédérant les éleveurs du Cantal autour d’un syndicat dynamique. A l’heure des remerciements, Michel Bos, président de ce syndicat départemental, voyait en cette cérémonie la “reconnaissance du dévouement et de la compétence des éleveurs”. Et d’associer à ce succès Bernard Boyer, animateur du syndicat cantalien de la race.
Des Cantaliens très impliqués
Henri Peyrac, président de l’Union aubrac, affirme percevoir sur l’ensemble du berceau de la race une “famille aubrac solidaire, dans laquelle les Cantaliens sont très présents”. Il salue en outre les épouses de ces éleveurs impliqués et parfois peu disponibles en regrettant au passage le manque de valorisation des femmes sur les exploitations.
Mais outre celui naturellement rendu aux récipiendaires, les différents intervenants ont tenu à rendre un hommage très marqué aux anciens éleveurs, auxquels la race ne doit pas moins que sa survie. Un amical salut était par exemple adressé à Frédéric Tardieu, absent ce jour-là. Le souvenir du “père Bos” était aussi très présent, son fils Michel ayant une pensée émue au moment où il évoquait cette génération qui “a tracé le chemin à suivre”. Une “ténacité qui a permis à l’aubrac de retrouver sa grandeur”, selon M. Peyrac.
Hommage aux anciens
Michel Bos ajoute : “Nous avons fait ensuite de notre mieux avant de passer le relais à une nouvelle génération qui, elle aussi, s’investit”. Et le président du syndicat des éleveurs de conclure cette après-midi par un vibrant : “Vive l’aubrac, et pour toujours” !