Aller au contenu principal

Quel avenir pour la viande chevaline en France ?

À l’occasion du Sommet de l’élevage, les acteurs de la viande chevaline étaient invités par Interbev équins à exprimer leurs attentes autour de la production.

La France a importé en 2017 plus de 11 100 tec de viande chevaline, dont 50 % en provenance de l’Union Européenne.
La France a importé en 2017 plus de 11 100 tec de viande chevaline, dont 50 % en provenance de l’Union Européenne.
© DR

À l’occasion du Sommet de l’élevage, les acteurs de la filière chevaline française étaient invités par Interbev équins à se rencontrer et à débattre autour de l’avenir de leur production. Selon Éric Vigoureux, président d’Interbev équins : « il est primordial de rassembler les acteurs et relancer un dialogue constructif pour maintenir l’hippophagie face à des menaces de plus en plus pesantes sur la légitimité de la consommation de viande chevaline ».

Viande chevaline : où en est-elle ?
Le cheptel équin français est estimé à plus d’un million de chevaux mais seulement une infime partie est désormais destinée à la boucherie. Les abattages annuels représentent seulement 10 200 têtes tandis que plus de 40 000 chevaux partent directement à l’équarrissage. En quelques décennies, la viande chevaline, pourtant appréciée des générations précédentes pour ses vertus, est donc devenue un coproduit du secteur équestre. Outre la baisse de la consommation, la diminution des abattages français s’explique également par « des restrictions sanitaires et réglementaires croissantes » selon les éleveurs de chevaux. À cela, s’ajoute aussi le fait que « les propriétaires ont de moins en moins recours à l’abattage pour réformer leurs chevaux ».

 

 

 

Suite de l'article à lire dans le Réveil Lozère n°1530, du 17 octobre 2019, en page 7.

Les plus lus

Qui est cet Oléronais qui alimente le Cantal en poissons ?

Originaire d’Oléron, ce poissonnier et traiteur de la mer a choisi la montagne pour exercer ses talents sur les marchés.…

Nouvelle base pour la SA-TPA qui diversifie son activité

La SA-TPA a investi son nouveau siège avec une aire de stockage accrue notamment pour le négoce de matériaux granulats.

Les prairies de Marcenat n’ont pas résisté à la grêle

Un orage de grêle a hypothéqué une partie du stock fourrager d’une petite dizaine d’exploitations sur le Cézallier.

un homme assis sur un tracteur et un autre debout avec un tee shirt bleu
NICOLAS MODENEL : À 40 ANS, IL QUITTE PARIS POUR REVENIR AU PAYS

Depuismai2023,Nicolas Modenel a rejoint son frère Pierre et leur mère Gisèle sur l’exploitation familiale à Narnhac. Un…

Récupérer son attestation GNR

À partir du 1er juillet, vous pouvez bénéficier de la remise de TICPE directement à la pompe sur vos achats de GNR. 

La tactique anti-tiques du Gaec Cocural

Confrontée dès son installation à des cas de pyroplasmose transmise par les tiques à ses bovins, Émilie Cocural (Gaec Cocural…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 100€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière