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Quand l'agriculture joue le jeu

Tandis que l'Europe vise la neutralité carbone d'ici 2050, le gouvernement français encourage les agriculteurs à prendre part à la décarbonation de l'économie. Des acteurs du monde agricole, comme la société France carbon agri, proposent d'accompagner les exploitants dans la vente de crédits carbone. Outre une modeste rémunération, l'envie de développer des pratiques vertueuses pour l'environnement est en réalité le premier facteur de motivation mentionné par les éleveurs déjà engagés dans le label bas-carbone.

Samuel Vandaele, président de France carbon agri.
Samuel Vandaele, président de France carbon agri.
© France carbon agri

« Nos agriculteurs sont de véritables soldats du climat », avait affirmé l'ancien ministre de l'Agriculture, Julien Denormandie, en février 2022, lors d'une table ronde consacrée au rôle de l'agriculture dans la décarbonation de l'économie. Afin d'atteindre l'objectif européen de neutralité carbone en 2050, la France cherche à augmenter le stockage agricole du carbone dans les sols. Les acteurs publics et privés sont donc appelés à investir dans les crédits carbone agricoles nationaux. Le principe est relativement simple : grâce à des pratiques vertueuses pour l'environnement, l'agriculteur s'engage à stocker plusieurs tonnes de carbone dans ses sols et à réduire ses émissions de gaz à effet de serre. Ces dernières seront ensuite achetées par des entreprises polluantes qui souhaitent compenser leurs émissions. Le prix d'achat dépend de la démarche de certification, de la nature du projet, de son origine géographique et des co-bénéfices éventuels, dont l'impact socio-économique, la préservation des sols et de la biodiversité ainsi que la protection de l'eau.

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