Profiter que le cochon ait le vent en poupe pour créer de l´emploi
Plusieurs organismes de formation seront présents à la prochaine Mangoune de Laroquebrou pour mettre en avant le potentiel de main d´oeuvre d´une filière qui se développe.
Cette année, la "Mangona" de Laroquebrou ne se contentera pas de faire la fête autour du cochon et de ses produits dérivés. Elle sera aussi l´occasion de mettre en avant les potentiels d´une filière porteuse d´emplois. C´est pourquoi, plus que jamais, les salaisonniers seront associés à l´événement qui se déroulera le 26 février prochain. Pour la première fois, des organismes de formation y seront également présents. C´est le cas de l´Enilv : une formatrice et deux étudiantes en section agroalimentaire ont participé à une réunion préparatoire en janvier et visité sur place l´unité de transformation "Le Roquet".
De la production...
Egalement présent lors de cette rencontre, Bernard Bouniol, au nom de l´interconsulaire, s´est félicité de l´initiative des organisateurs de la Mangona de s´ouvrir à toutes les professions de la filière. A commencer par la production : "C´est une évidence, on ne peut transformer des porcs que s´il y en a", lance-t-il en faisant directement allusion aux soucis rencontrés par un éleveur de Marchastel. Et s´il insiste sur la qualité de la production et de la transformation, qui font la réputation de l´Auvergne en général et du Cantal en particulier, c´est qu´il est convaincu d´un fort potentiel de développement économique. Jean-François Roche, gérant d´un restaurant sanflorain qui s´appelle justement "La Mangoune", ne le démentira pas. Si les affaires marchent bien, c´est que justement l´image des produits agroalimentaires du Cantal est bonne. Bonne au point de l´exporter en ouvrant d´autres points de restauration à Saint-Etienne, Clermont ou ailleurs. "A la carte, figurent des produits élaborés à Laroquebrou", assure M. Roche au maire, Christian Meiniel.
... à la transformation
Henri?Manhès,?patron?de?la SARL?Le?Roquet,?confirme?une forte demande qui l´incite à investir dans du matériel et de la main d´oeuvre. Il évoque cependant des difficultés liées au manque de main d´oeuvre qualifiée. "Sans compter la création de nouveaux postes liés au développement, 50 seront à renouveler dans les 5 ans à venir sur les 200 salariés qu´emploient les onze salaisonniers du Cantal", précise-t-il. Du côté de l´Enilv, on déplore une crise du recrutement. "Pourtant, les métiers sont variés et un emploi est assuré à l´issue de la formation", garantit Céline Arsac, formatrice à l´Enilv. A Aurillac, on peut ainsi suivre des formations qui vont du BEP au BTS, en passant par les Bepa en alternance?ou?la?formation continue.
De la production...
Egalement présent lors de cette rencontre, Bernard Bouniol, au nom de l´interconsulaire, s´est félicité de l´initiative des organisateurs de la Mangona de s´ouvrir à toutes les professions de la filière. A commencer par la production : "C´est une évidence, on ne peut transformer des porcs que s´il y en a", lance-t-il en faisant directement allusion aux soucis rencontrés par un éleveur de Marchastel. Et s´il insiste sur la qualité de la production et de la transformation, qui font la réputation de l´Auvergne en général et du Cantal en particulier, c´est qu´il est convaincu d´un fort potentiel de développement économique. Jean-François Roche, gérant d´un restaurant sanflorain qui s´appelle justement "La Mangoune", ne le démentira pas. Si les affaires marchent bien, c´est que justement l´image des produits agroalimentaires du Cantal est bonne. Bonne au point de l´exporter en ouvrant d´autres points de restauration à Saint-Etienne, Clermont ou ailleurs. "A la carte, figurent des produits élaborés à Laroquebrou", assure M. Roche au maire, Christian Meiniel.
... à la transformation
Henri?Manhès,?patron?de?la SARL?Le?Roquet,?confirme?une forte demande qui l´incite à investir dans du matériel et de la main d´oeuvre. Il évoque cependant des difficultés liées au manque de main d´oeuvre qualifiée. "Sans compter la création de nouveaux postes liés au développement, 50 seront à renouveler dans les 5 ans à venir sur les 200 salariés qu´emploient les onze salaisonniers du Cantal", précise-t-il. Du côté de l´Enilv, on déplore une crise du recrutement. "Pourtant, les métiers sont variés et un emploi est assuré à l´issue de la formation", garantit Céline Arsac, formatrice à l´Enilv. A Aurillac, on peut ainsi suivre des formations qui vont du BEP au BTS, en passant par les Bepa en alternance?ou?la?formation continue.