Élevage
Professionnalisme et convivialité pour des journées laitières réussies
Samedi 13 et dimanche 14 avril, les Journées laitières ont eu lieu dans les locaux de Codelia à Coubon sous un beau soleil et en présence d’un public nombreux.
Tout était réuni ce dimanche à Coubon dans les installations de Codelia pour que les Journées laitières 2013 soient une grande fête de l’élevage laitier départemental. Et ce n’est pas Michel Chouvier responsable de l’élevage à la Chambre d’Agriculture qui démentira. «Beaucoup d’éleveurs (80), un cheptel d’une très grande qualité, un public nombreux et intéressé, un lieu chargé de l’histoire de l’élevage départemental et en prime le soleil… cette journée est une réussite». Et Daniel Teyssier du service Élevage à la Chambre, ajoute que «le professionnalisme des éleveurs a permis une organisation sans faille».
Lieu empreint de l’histoire de l’élevage
Revenons justement sur ce lieu inhabituel.«C’était cette année ou jamais» nous confiait Bruno Pount directeur de Codelia.En effet la taurellerie est vide et des travaux de réaménagement de ces installations sont envisagés dans le futur.Michel Chouvier insiste aussi sur l’opportunité de ce concours ici à Coubon.«Organiser ces journées laitières dans ce lieu, c’est en quelque sorte rendre hommage à tout ce qui a été fait, des années durant, par la Coopérative d’Insémination pour l’élevage altiligérien.Et c’est aussi une occasion pour le public, et notamment les nombreux éleveurs venus pour cette manifestation, de découvrir ces lieux auparavant fermés au public».
C’est en se frayant un chemin dans la foule ce dimanche, qu’on pouvait noter l’importance d’une telle manifestation pour les agriculteurs de Haute-Loire, venus spécialement pour se retrouver entre eux autour de leur fierté : leurs élevages.Et les juges venus de Haute-Savoie, Haute-Saône ou du Rhône n’ont pas caché leur surprise, un brin jaloux, face à l’engouement suscité autour d’un tel évènement. Juste un chiffre, 550 repas ont été servis sur 2 jours (le midi).
(...) Retrouvez la suite de l'article dans notre édition papier du vendredi 19 avril.
Suzanne Marion