Aller au contenu principal

Prof et éleveur : le quotidien de Jean-Jacques Sarraille

Jean-Jacques Sarraille, professeur de zootechnie au lycée agricole Louis-Mallet, est aussi éleveur, au Gaec du Puy de Coujoule à Lespinasse (Coren).

Les associés porteurs de cette fourme que l'on peut acheter sur place, mais aussi dans plusieurs crèmeries et grandes surfaces.
Les associés porteurs de cette fourme que l'on peut acheter sur place, mais aussi dans plusieurs crèmeries et grandes surfaces.
© C. F.

C’est en 1959 que la ferme familiale a été créée sur le site par Jean-Marie Sarraille, grand-père de Jean-Jacques. L’exploitation compte alors 55 laitières et de 250 à 300 brebis BMC. En 1979, à la retraite du fondateur, ses trois fils, Pierre, Gérard et Rémy, constituent le Gaec Sarraille. Au décès de Rémy, en 2003, Laurette, mère de Jean-Jacques et épouse de Pierre, entre à son tour comme associée. En 2005, Pierre et Gérard prennent leur retraite. C’est alors l’entrée dans le Gaec de deux hors-cadre familial : Vivien et Virginie Barthomeuf. À cette époque, Jean-Jacques Sarraille ne souhaite pas encore intégrer l’exploitation, mais il a connu Vivien à Brioude-Bonnefond où tous deux ont réussi leur BTS Production animale. La valeur de Vivien et celle de Virginie ont fait le reste. Le Gaec du Puy de Coujoule est né. C’est en 2016 que Jean-Jacques saute le pas : sa mère Laurette à la retraite, il rejoint Virginie et Vivien : “Je voulais m’installer, mais pas seul. J’ai eu la chance que mes associés acceptent que je travaille aussi à l’extérieur. Je ne voulais pas non plus quitter l’enseignement…”

Un atelier de fourme d’Ambert fermière

Pour entrer dans l’association, dont l’objectif est de “valoriser davantage nos produits et même de diminuer le troupeau pour une plus grande rentabilité”, Jean-Jacques a mûri son projet, ce qui passe par un atelier de fabrication de fourme d’Ambert fermière. Il est opérationnel depuis septembre 2017. Virginie y fabrique les fromages chaque lundi, de même que des savons, des baumes, aux herbes locales, élaborés avec le lycée agricole (Bio industries de transformation). L’objectif est d’atteindre les 130 000 litres de lait de vache et passer de 60 fourmes par semaine à 140, ce qui demande de démarcher les clients. Une fibre que possède Jean- Jacques qui a travaillé comme commercial : “La transformation, puis la commercialisation demandent, de pratiquer d’autres métiers mais c’est passionnant de voir la course de son produit, de A à Z.” Les trois associés sont polyvalents, mais chacun a ses préférences : la traite, la fabrication de la fourme, l’administratif pour Virginie, par ailleurs ingénieur agronome ; la gestion des laitières, le travail extérieur pour Vivien. Enfin, pour Jean-Jacques(1), outre le démarchage, les brebis, les veaux, le travail extérieur : “À Paris, on a une bonne image de la montagne, la nature, l’herbe. Avec la fourme, on peut avoir un boulevard devant nous, mais il faut se bouger !”, assure-t-il. (1) Par ailleurs conseiller municipal de Coren, administrateur du syndicat montbéliardes. Il a été président du comice des Trois cantons. Au lycée, il encadre aussi les jeunes qui participent à de nombreux concours, dont le Trophée national des lycées agricoles.

Les plus lus

Deux hommes devant un silo de ferme faisant décoller un drone
Drone : le nouvel assistant agricole dans les airs de Gaillard

Hervé Combret, éleveur laitier à Saint-Antoine, utilise le drone acheté pour son fils, apprenti agriyoutuber, pour bien d’…

Claude Aguttes présente la statue de la vierge.
Le mobilier du château du Sailhant sera vendu aux enchères

La maison Aguttes s’occupe de la vente aux enchères du mobilier du château du Sailhant sur la commune d’Andelat. Une vierge du…

Onze personnes hommes, femmes, posant devant la devanture d'un futur restaurant.
Généreux, joyeux, festif... bienvenue au restaurant Mamija !

Tout en poursuivant leur activité de traiteur, Cyrille et Virginie Geneix ouvrent dans la nouvelle zone commerciale de la…

un groupe de personnes
“Chez Mallet”, depuis 40 ans : le restaurant de Lavastrie est devenu une institution

Véritable institution sur la Planèze de Saint-Flour, le restaurant Chez Mallet à Lavastrie soufflera ses 40 bougies, les 8 et…

Le président Jérôme Grasset et le directeur Christophe Arnaudon.
Un nouveau binôme à la tête du GDS Haute-Loire

Le GDS Haute-Loire vient de changer de président et dispose depuis le début de l'année d'une nouvelle direction. Faisons plus…

Dans la peau d’un membre du comité Safer

Lors de son rendez-vous Terre de rencontres dans le Cantal, la Safer Auvergne-Rhône-Alpes a proposé un exercice…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 100€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière