Contractualisation laitière
Prendre de la graine de la stratégie Bongrain
Frédéric Pélisse, président de l’un des groupements de producteurs du groupe Bongrain revient sur les étapes qui ont permis d’aboutir à une contractualisation synonyme de relation commerciale d’avenir.
À quel endroit êtes-vous installé ? Quel est votre implication au niveau de Bongrain ?
Frédéric Pélisse : Je suis producteur de lait en Haute-Loire, sur la commune de Saint-Jean-de-Nay. J’ai rejoint ma mère sur l’exploitation en 2003. Nous disposons de 110 hectares de SAU et produisons 390 000 litres de lait que nous vendons à la compagnie fromagère de la Vallée de l’Ance (CFVA) située à Beauzac. La CFVA est l’une des quatorze filiales du groupe Bongrain. L’échéance de la contractualisation approchant, les producteurs livrant à CFVA ont constitué une organisation de producteurs dont j’assure la présidence.
De quelle manière ont démarré les pourparlers liés à la mise en place de la contractualisation ?
FP : En avril 2011, des contrats individuels ont été envoyés aux producteurs par la laiterie. Deux réunions d’informations pour expliquer ces contrats ont été organisées. D’entrée de jeu, le directeur n’a pas caché son souhait d’avoir face à lui des groupements de producteurs. Partout en France, le groupe Bongrain avait l’habitude, via ses différentes filiales, de fonctionner avec des groupements de producteurs déjà constitués. Nous étions les seuls à ne pas disposer d’un tel groupement. Aujourd’hui le groupement a été créé, et un peu plus de 240 producteurs y adhèrent, sur un potentiel d’environ 320.
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La suite est à lire dans la Creuse agricole et rurale du 18 mai 2012.